Aujourd'hui, nous sommes le lundi 29 décembre, cinquième jour dans l’octave de Noël.
Pour entrer en prière, j’évoque une scène de la nativité avec l’enfant Dieu si fragile. Je me présente devant lui. Je demande la grâce de continuer à m’émerveiller du mystère de Noël.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Pars en paix ô mon âme”, interprété par la chorale du doux cœur de Marie.
Pars en paix, ô mon âme, car tu as un bon guide pour la route.
Pars en paix, ô mon âme, car Celui qui t’a créée
T’a aussi sanctifiée, gardée et aimée.
Ô mon Seigneur, merci de m’avoir créée.
Maintenant, ô Maître souverain,
Tu peux laisser ton serviteur s'en aller
En paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
Que tu préparais à la face des peuples :
Lumière qui se révèle aux nations
Et donne gloire à ton peuple Israël.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit
Pour les siècles des siècles. Amen.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’Évangile selon saint Luc.
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus a à peine plus d’un mois, il est encore petit. Mais ce jour prescrit par la loi est important, alors Joseph et Marie se sont préparés pour sortir. Joseph aurait peut-être aimé être assez riche pour acheter un agneau ? Mais ce n’est pas raisonnable et il se contente de deux oiseaux prescrits pour les pauvres… Marie a préparé son fils, ils viennent le présenter au Seigneur. Je les accompagne dans ces préparatifs.
2. Ce jour-là dans le temple, il n’y a rien à voir… et tout à voir. C’est bien le mystère de Noël qui continue : un enfant, un bébé tout ce qu’il y a de plus normal, et pourtant ce bébé vient combler l’attente de Syméon : la consolation d’Israël, il est le Christ, le messie du Seigneur. Suis-je prêt à me laisser consoler et combler par un Messie qui ne résoudra pas mes problèmes ?
3. Syméon reçoit l’enfant dans ses bras, je le regarde prendre Jésus, avec la timidité qui nous vient si naturellement face à la fragilité d’un nourrisson. J’écoute Syméon bénir Dieu. Oserai-je faire comme lui et prendre l’enfant dans mes bras ?
En écoutant de nouveau l’Évangile, je fais comme Syméon et me laisse prendre par les évènements sans prétendre comprendre comment un enfant me sauve. Pour accueillir le Messie, je m’immerge simplement dans la scène.
Peut-être aujourd’hui, je peux dire ma prière à l’enfant, comme on peut se confier et se raconter à un tout petit bébé, avec des mots simples qui viennent du cœur. Confiant qu’une relation se noue, même lorsqu’on n’attend pas de réponse autre qu’un sourire.
Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen