Aujourd'hui nous sommes le vendredi 29 décembre dans l’octave de Noël.

Presque au terme de la semaine où nous avons contemplé le mystère de la naissance de Jésus, je demande au Seigneur la grâce de contempler le Christ : Fils de Dieu. Que je m’ouvre à sa présence durant ce temps de prière Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Avec ce chant le Verbe s’est fait chair de la communauté de l’Emmanuel, je contemple Jésus.

La lecture de ce jour est tirée de la première épître de Jean au chapitre 2.

Bien-aimés, voici comment nous savons que nous connaissons Jésus Christ : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché. Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien. Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière. Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je prends le temps de me souvenir : « Qu’est ce que je connais de Jésus ? » S’il me posait cette question « Pour toi qui suis-je ? » que pourrai-je répondre ? Je prends le temps de formuler ma réponse.

Point 2
L’apôtre Jean nous appelle à marcher à la suite de Jésus, il parle d’être dans la lumière, de ne plus avoir de haine pour son frère. Je regarde mon chemin à la suite du Christ, qu’est-ce qui est heureux ? Sur quelles pierres est-ce que je butte ?

Point 3
Quelle Parole du Christ, est-ce que j’ai envie de garder comme bâton pour la route aujourd’hui ?

Je laisse résonner dans cette deuxième lecture les mots de Vérité, d’amour, de Parole, de lumière.

Je me tourne vers Dieu comme un ami s’assied à côté de son ami pour dialoguer avec lui, et je lui confie mes émerveillements ou mes difficultés devant le langage symbolique de Jean. Je lui demande d’ouvrir mon cœur plus largement que ma raison.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen