Aujourd'hui nous sommes le mardi 29 août, et nous faisons mémoire du martyre de Saint Jean Baptiste.

Je me rends présent à Dieu qui demeure en moi et j’ouvre les oreilles de mon cœur pour accueillir sa parole. Je mets mon corps et mon esprit à son service et je lui demande la grâce de sentir son regard bienveillant sur ma vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec Le Salut La Puissance, de Jacques Berthier.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 138.

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.

Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.

Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres,
tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève » Le psalmiste ne loue pas ici un Dieu qui nous espionne pour compter nos péchés, mais un Père qui nous a créés, qui connaît notre cœur et nous aime. A mon tour, je regarde intérieurement ce Père bienveillant qui me connaît dans l’amour.

Point 2
« Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. » Je laisse revenir à ma mémoire un événement récent de ma vie, heureux ou malheureux. Comme le psalmiste, je redis lentement au Seigneur « tu sais » et je prends conscience que Dieu est familier de ma souffrance ou de ma joie.

Point 3
« Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre ! » Je m’arrête un instant pour contempler la grandeur du créateur de l’univers dont l’intelligence me dépasse. Devant lui je reconnais mes limites humaines et comme un enfant, je me tourne vers lui pour l’adorer dans la confiance.

J’écoute à nouveau ce passage en étant attentif au travail que Dieu réalise pour moi à chaque instant.

Après avoir contemplé le Père, hauteur que je ne puis atteindre, je parle avec lui de mon chemin qui lui est familier, je le remercie ou je lui demande de m’aider pour agir avec lui dans sa création, selon ce que je sens dans mon cœur.

Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen