Aujourd'hui nous sommes le samedi 29 juillet, et nous fêtons sainte Marthe.

Je prends quelques instants pour écouter les bruits de mon environnement, et les mots qui habitent mon cœur. Je demande au Seigneur la grâce de savoir me mettre à son écoute au cœur de mon quotidien et de toutes mes activités. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moniales du monastère Notre Dame de Beaufort chantent A toi Dieu.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je contemple la scène et ses personnages : Marthe, Marie, Jésus, les autres invités. J’imagine les bruits, les odeurs des plats, tout ce tourbillon de vie.

Point 2
Marie est assise aux pieds du Seigneur et Marthe est accaparée par le service. Les deux sœurs sont habitées par un même désir d’être en relation avec Jésus. À l’image de Marthe, il peut m’arriver de me sentir tiraillé(e) entre mes désirs profonds et mes contraintes. Je fais mémoire d’une telle situation.

Point 3
Jésus s’adresse à Marthe en l’appelant par son prénom et l’invite à gagner en liberté. À mon tour, je me laisse interpeller par Jésus pour discerner quel est l’essentiel pour moi. Dans mon quotidien, quelle est cette « meilleure part » à laquelle je me sens appelé(e) auprès de Jésus ?

Je réécoute cet appel à gagner en liberté que Jésus adresse à Marthe.

À la fin de ce temps de prière, à l’image de Marie, je me place à mon tour aux pieds de Jésus, en toute liberté. Comme un ami parle à un ami ou un serviteur à son maître, je m’adresse à lui pour lui confier ce qui m’habite : mes désirs, mes intentions, mes questions.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen