Aujourd'hui nous sommes le mercredi 29 janvier.
Seigneur, me voici devant toi ce matin. Je prends un temps de silence pour me mettre en ta présence. Et j’ose te demander une grâce : celle d’avoir le désir d’entendre et d’accueillir ta Parole dans ma vie.
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen
Nous écoutons le chant : « Grain de blé » interprété par la Communauté du Chemin Neuf.
La lecture de ce jour est tirée de l’Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait : « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. » Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la Parole. Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux- là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je contemple la foule qui se presse autour de Jésus, au point de l’obliger à prêcher depuis une barque! Je m’imagine au milieu de cette foule. Elle est portée par le désir de s’approcher de Jésus. Sans désir, pas de parabole, pas d’ouverture pour la Parole de Dieu. Et moi, quel est mon désir de la Parole ? Ardent ? Fragile ? Vivant ? Endormi ?
2. Je contemple maintenant le semeur. Je regarde cet homme qui sème très largement, au-delà du chemin et des ronces. Il sème avec abondance et générosité. Comment son image vient-elle éclairer, déplacer, approfondir mes propres images de Dieu ?
3. Je m’attarde maintenant sur le grain de blé. Comme toute Parole venue de Dieu, il y a ce désir de germer et de porter du fruit. Ce que le grain fait dans les quatre types de terre. Mais cet accueil de la Parole n’est durable que dans la bonne terre. Pour moi, dans ma propre vie, qu’est ce qui favorise une bonne terre pour accueillir la Parole ? Quelles personnes ? Quelles activités ? Quelles communautés ? Quelles prières ?
En entendant une deuxième fois l’Evangile, lu seulement partiellement cette fois, je fais attention aux foules, au semeur et à la bonne terre.
Quelles paroles ai-je envie d’adresser maintenant au Seigneur ? Action de grâce pour sa générosité de semeur ? Demande d’amélioration de ma terre ? Intercession pour les foules ?
Je termine en reprenant cette prière d’Ignace à la fin des Exercices Spirituels :
Prends Seigneur et reçois…