Aujourd'hui nous sommes le lundi 29 janvier.
Seigneur, me voici. En ce début de semaine, je te redis mon désir d’écouter ta Parole. Je te demande la grâce de me disposer à cette écoute, de me garder en ta présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons Que la force brûlante de ton amour, de l’ensemble vocal Capella Sylvanensis.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’évangile de Marc.
En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Jésus arrive dans le pays des Géraséniens, un territoire païen. Aussitôt, un homme accourt vers lui. Le texte nous dit que sa vie est tournée du côté de la mort : il vit au milieu des tombeaux, il crie, il se blesse. Je regarde cet homme venir à Jésus. Quelles lourdeurs, quelles blessures, voudrais-je déposer aux pieds de Jésus ?
Point 2
Jésus ne rejette pas l’homme qui vient à lui mais il se montre ferme devant l’esprit impur qui le possède : « sors de cet homme ! » Sa parole est claire, sans détour : elle libère. Quelle parole a eu pour moi le goût d’une liberté retrouvée, d’un espace ouvert sur la vie ? Peut-être suis-je en attente d’une telle parole ? J’en parle au Seigneur, tout simplement.
Point 3
Libéré, l’homme supplie Jésus de pouvoir être avec lui. Ce n’est pas en montant dans la barque avec Jésus qu’il pourra vivre cette proximité désirée, mais en annonçant ce que le Seigneur a fait pour lui. Je laisse monter en moi un motif d’action de grâce pour l’œuvre de Dieu. Je demande que ma vie en soit illuminée.
J’écoute à nouveau ce passage de l’évangile en étant attentive à ce qui me parle de la vie.
À la fin de ce temps de prière, je me tourne avec confiance vers Jésus-Christ qui fait route avec moi. Je lui parle de ce que j’ai écouté, de ce que je garde de sa parole pour aujourd’hui. Avec lui, je me tourne vers le Père qui m’appelle à vivre en liberté.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen