Dimanche 28 septembre

Evangile du jour : Lc 16, 19-31

« S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. » Lc 16, 19-31

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Dimanche 28 septembre

Evangile du jour : Lc 16, 19-31

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Nous sommes aujourd’hui le 28 septembre, 26ème dimanche du Temps ordinaire.

Je me mets en présence du Seigneur. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant “Viens sois ma lumière”, interprété par Golchehr Damghani.


R/ Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour,
Porte–moi dans les trous des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants,
Allume la flamme de mon amour !

Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour,
Porte–moi dans les trous des pauvres.
Je les désire et je les aime,
Donne–moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !



Contre-chant : J'ai l'ardent désir d’allumer la lumière de l’amour
Dans le coeur de chaque créature de Dieu

1. Ta vocation est d’aimer, de t’offrir,
De sauver des âmes.
C’est en faisant ce pas que tu réaliseras
Le désir de mon cœur pour toi !

Contre-chant : Je suis prêt à accepter tout ce qu’il donne
Et à donner tout ce qu’il prend avec un grand sourire, un grand sourire.

2. Je suis la lumière du monde,
Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres
Mais aura la lumière de la vie !



Contre-chant : Moi je ne suis qu’un petit instrument, entre tes mains…

Nous prions avec l’évangile de ce dimanche, de saint Luc, au chapitre 16.

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : ‘Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’ Le riche répliqua : ‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !’ Abraham lui dit : ‘Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’ Abraham répondit : ‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare. » Des « pauvres Lazare », puis-je en identifier autour de moi ? des personnes exclues, marginalisées ? Des « pauvres », tout simplement. J’observe que ces gens-là, dans l’évangile, ont un prénom : comme le pauvre “Lazare”. Je laisse monter à moi quelques visages, peut-être quelques prénoms ; je les présente à Dieu.

2. « Un grand abîme a été établi entre vous et nous… » Qui a creusé ce grand abîme ? Qui, sinon l’homme riche qui néglige le pauvre ? Sûrement, la parabole de Jésus veut-elle m’alerter à nouveau sur le drame de l’injustice, sur la négligence coupable qui laisse d’immenses fractures se creuser. Comment mon cœur et mon intelligence réagissent-ils devant la profondeur de ce drame ? Je prie, j’appelle l’Esprit-Saint.

3. Et je salue finalement tant d’hommes et de femmes qui s’efforcent de bâtir des ponts, de rapprocher les mondes, de venir à bout de ce « grand abîme ». Pour les mille gestes discrets qui consolent et font justice, merci mon Dieu. Pour les personnes qui font de cette tâche une vocation et un métier, merci mon Dieu. Pour le pape Léon, merci mon Dieu : car son titre de « souverain Pontife » le voue à bâtir des ponts et à unir les cœurs.

Nous écoutons à nouveau l’évangile de ce dimanche.

Porté par cette page d’évangile, je m’adresse au Seigneur par quelques mots personnels : mots de remerciement, d’offrande ou de demande, mots de louange ou de supplication, selon ce qui me convient.

Et pour finir, je me joins à l’Eglise entière pour prier :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Musiques

Viens, sois ma lumière de Anne-Sophie Rahm interprété par Golchehr Damghani
«Mère Teresa, dis nous en qui tu crois» © Glorious Voir le site de Glorious

You are the centre de Margaret Rizza interprété par Margaret Rizza
«Complete Chants» © Margaret Rizza Voir le site de Margaret Rizza

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