Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 28 août et nous fêtons saint Augustin, Père et Docteur de l’Église. C’est au bout d’un long chemin de débauche et de paraître que saint Augustin se laisse bouleverser par la Parole. Il y consacrera le reste de sa vie, dans l’ascèse et la prière, et la recherche de la vérité.

Au début de ce temps de prière, je me tourne vers Dieu. Je dépose à ses pieds tout ce qui me tracasse et je lui demande la grâce de me rendre totalement présente à Lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant de Taizé, “Jésus le Christ”, qui reprend les mots écrits par saint Augustin.

Jésus le Christ, lumière intérieure
Ne laisse pas les ténèbres me parler
Jésus le Christ, lumière intérieure
Donne-moi d'accueillir ton amour

1. Seigneur tu me sondes et me connais
que je me lève ou m'asseois, tu le sais)
Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres.
Tu as mis sur moi ta main.

2. Je prends les ailes de l'aurore.
Je me loge au-delà des mers.
Même là, ta main me conduit.
Donne-moi d'accueillir ton amour.

3. Je dirai, que me confie la ténèbre.
La ténèbre n'est point ténèbre devant toi.
Jésus le Christ, lumière intérieure

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 24 de l’Évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient ». Comment recevoir cette incertitude ? J’écoute mon attitude intérieure : trouble, malaise ou excitation de l’aventure. Dans tous les cas, je peux chercher dans ma vie les signes vivants de la présence de Dieu à mes côtés.

2. « Tenez-vous donc prêts, veillez ». Quel moyen prendre aujourd’hui pour un rendez-vous plus régulier avec le Seigneur ? Je lui demande d’habiter ma prière et de remplir mon cœur d’une véritable créativité et espérance.

3. « Heureux le serviteur bon et fidèle ». Jésus nous indique que répondre présent à l’appel du Seigneur comble de Sa joie. Je me rappelle un de ces moments où j’ai reçu plus que je n’attendais. Je peux aussi présenter au Seigneur une dimension de ma vie où je désire qu’il rejoigne mon attente.

Lors de cette deuxième écoute, je laisse descendre en moi les mots qui parlent du temps : veiller, me tenir prête ou au contraire m’impatienter. Je m’arrête sur ce qui me ressemble le plus aujourd’hui.

Dans un temps avec le Seigneur, comme un ami parle à un ami, je lui offre tous mes moments d’attente. J’exprime au Seigneur ce que j’attends de Lui aujourd’hui.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen