Aujourd'hui, nous sommes le lundi 28 juillet et nous fêtons saint Samson.
Aujourd’hui, je marche dans les pas de tous les pèlerins d’espérance qui vivent une nouvelle journée, en chemin, à la rencontre du Seigneur. Je souhaite m’arrêter un peu au bord de ce chemin et reprendre souffle avec le Christ, mon compagnon de route. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “ Te chercher et te trouver » par la Dynamique Musicale Ignatienne.
R/ Te chercher et te trouver
Dieu, en toutes choses( bis)
1. Dans Celui qui marche à nos côtés,
L'inconnu qui devient l'invité,
C'est toi qui fais le premier pas,
Tu nous rejoins.
2. Dans la joie de vivre en relation,
L'émotion surgit du plus profond,
C'est Toi qui viens nous appeler,
Tu nous attends.
3. Dans le beau, lumière après ma nuit,
L"horizon qui s'ouvre dans nos vies,
C'est toi qui brille dans nos yeux,
Tu nous éclaires.
4. Dans les choix qui naissent d'un désir,
L'énergie de croire en l'avenir,
C'est Toi qui brilles dans nos coeurs,
Tu nous libères.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’Évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. À travers ces deux paraboles, Jésus me rappelle que je suis moi-même cette graine de moutarde ou ce levain. Il est à la fois le semeur et la femme qui fait le pain. Par Lui, malgré ma petitesse, je participe à la construction du Royaume de Dieu. Je me réjouis de mon humilité.
2. Dans les deux paraboles, la graine, le levain disparaissent, mais pour construire quelque chose de plus grand. C’est un peu pareil avec ce qui se passe dans le monde : ce que je fais ne semble pas servir à grand-chose… et pourtant cela participe à beaucoup plus grand.
3. Le Royaume de Dieu peut être comparé à un iceberg, dont la partie immergée soutient vraiment le tout. Même si m’enfouir sous l’eau, dans la farine ou dans la terre, peut me donner la peur de me noyer, de m’étouffer, ce texte est un appel à l’Espérance : ce qui est semé, enfoui, peu visible, va pouvoir servir à beaucoup d’autres.
J’écoute une seconde fois ces paraboles en prêtant l’oreille à ces petits signes d’espérance que Jésus m’invite à percevoir.
J’ai écouté, contemplé ces deux paraboles. Je me suis laissé toucher, questionner. J’en parle à Jésus, je lui confie ma prière pour moi, pour les autres, pour le monde. Je lui confie tous ceux qui vivent un temps de recul ou de retraite.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen