Aujourd'hui nous sommes le mercredi 28 juin, et l’Eglise fête Saint Irénée, déclaré Docteur de l’unité de l’Eglise par le Pape François l’année dernière. En effet, ce saint venu de Turquie mais exerçant son ministère episcopal à Lyon a été décrit comme “un pont spirituel et théologique entre les chrétiens d’Orient et d’Occident”.
Je me dispose à entrer en prière. Je peux dire intérieurement “Me voici, Seigneur, parle, ton serviteur écoute”. Les moniales de Notre Dame de Beaufort chantent Incline ton coeur. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 15 du livre de la Genèse.
En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. » Abram répondit : « Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. » Abram dit encore : « Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. » Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. » Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! » Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. » Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? » Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. » Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux. Comme les rapaces descendaient sur les cadavres, Abram les chassa. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici, depuis le Torrent d'Égypte jusqu'au Grand Fleuve, l'Euphrate. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« Ta récompense sera très grande ». Le Seigneur promet à Abraham une récompense, de sa propre initiative, sans qu’il n’y ait aucune condition. Notre relation à Dieu n’est pas du donnant-donnant, si tu fais cela, tu auras une récompense. Je contemple la générosité de Dieu pour moi.
Point 2
« Regarde le ciel et compte les étoiles si tu peux ». Je m’imagine Abraham, sorti en dehors de la tente. Il passe une bonne partie de la nuit à contempler la multitude des étoiles et à essayer de les compter. Qu’est-ce qui bouge dans son cœur pendant ce temps ?
Point 3
« Abraham eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur le considéra juste ». Le cœur d’Abraham a « inventé » l’attitude juste devant la promesse, celle de croire. Entre Dieu et Abraham, il y a la joie d’une relation acceptée, mutuelle, scellée … une relation ajustée. Et moi, comment est ma relation avec le Seigneur?
J’écoute à nouveau ce passage, et je me réjouis de la foi qui naît dans le cœur d’Abraham.
J’ouvre mon cœur à Dieu notre Père, je lui demande une relation ajustée entre Lui et moi.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen