Aujourd'hui nous sommes le jeudi 27 mars de la 3ème semaine de Carême.
Je me prépare à rencontrer le Seigneur, tout simplement dans le silence. Je me mets à l’écart pour profiter de ce moment apaisant avec Lui. Je lui dis mon désir de recevoir son esprit de sagesse et d’intelligence pour qu’il ouvre mon cœur à écouter sa voix. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Ecoute ton Dieu t'appelle” interprété par l’ensemble Choeur dans la ville.
Écoute, ton Dieu t'appelle : « viens, suis-moi » !
Lève-toi et ne crains pas de marcher avec Lui : Il est ton chemin de Vie, la route de ta joie (bis) !
1. Accueille le Christ, Il est ton sauveur, la vie que le Père donne en abondance, Lui la vraie lumière, la vérité qui rend libre : Sa parole vient réveiller ton cœur.
2. Quitte le cortège de l'indifférence, Laisse les sentiers de ton désespoir, Détourne les yeux des mirages qui séduisent; Tu as soif d'un amour vrai et pur.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 du livre du prophète Jérémie.
Ainsi parle le Seigneur :
Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères :
« Écoutez ma voix :
je serai votre Dieu,
et vous, vous serez mon peuple ;
vous suivrez tous les chemins que je vous prescris,
afin que vous soyez heureux. »
Mais ils n’ont pas écouté,
ils n’ont pas prêté l’oreille,
ils ont suivi les mauvais penchants de leur cœur endurci ;
ils ont tourné leur dos et non leur visage.
Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Égypte
jusqu’à ce jour,
j’ai envoyé vers vous, inlassablement,
tous mes serviteurs les prophètes.
Mais ils ne m’ont pas écouté,
ils n’ont pas prêté l’oreille,
ils ont raidi leur nuque,
ils ont été pires que leurs pères.
Tu leur diras toutes ces paroles,
et ils ne t’écouteront pas.
Tu les appelleras,
et ils ne te répondront pas.
Alors, tu leur diras :
« Voilà bien la nation qui n’a pas écouté
la voix du Seigneur son Dieu,
et n’a pas accepté de leçon !
La vérité s’est perdue,
elle a disparu de leur bouche. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Le prophète souligne l’importance de l’écoute de Dieu citant les attributs de ce sens : la voix, l’oreille, la bouche… Dieu s’intéresse à ce qui fait mon humanité. Il choisit de se révéler ainsi. Qu’est-ce que cela me fait ou me dit de la manière dont Dieu s’adresse à moi ? Qu’est-ce qui me paraît exigeant dans cette écoute ?
2. « Écoutez ma voix : je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple ; vous suivrez tous les chemins que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. ». Dieu désire mon attention à sa parole, car il s’engage et me promet le bonheur. Et ce chemin qui est offert, est un chemin de vie, et non de mort. Pourquoi en douter ?
3. Dieu ne cesse de parler, d’encourager et d’agir et malgré tout le peuple lui tourne le dos. Dans un cœur à cœur confiant, je reconnais mes manquements à son amour : quand je travestis la vérité, quand je cherche à me faire plaisir plutôt que de plaire à Dieu ou à instiller le doute au lieu d’être un artisan de paix…
Je réécoute cette parole de Dieu en pensant à Jésus, que le Père nous présente dans l’Évangile de la Transfiguration comme celui qui « est mon Fils Bien-Aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »
Je prie Dieu Notre Père pour ce moment passé à l’écoute de sa parole. Je rends grâce pour le don de son fils Jésus-Christ qui vient à moi et fait sa volonté. Je lui dis mon désir en ce temps de carême de mieux habiter avec Lui pour marcher à sa suite uni par son Esprit.
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen