Aujourd'hui nous sommes mardi 26 décembre dans l’octave de Noël et nous fêtons saint Etienne, premier martyr.

Nous entrons dans cette semaine de fête avec un paradoxe, Dieu se fait homme et lui donne sa « puissance » et l’homme qui lui rend gloire, et aujourd’hui nous pensons à Saint Etienne, est persécuté. Demandons la grâce au Seigneur de ne pas nous laisser happer par les ténèbres du monde mais de rayonner de sa lumière, Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La lecture de ce jour est tirée de Psaume 30.

Sois le rocher qui m’abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l’honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis.

En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ton amour me fait danser de joie :
devant moi, tu as ouvert un passage.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Le Seigneur est pour moi, un rocher, une maison, un guide. Je laisse les images qui illustrent ces qualificatifs remonter à ma mémoire. Et je rends grâce à Dieu pour ce qu’il est pour moi.

Point 2
« Dieu de Vérité, tu as ouvert devant moi un passage » Confiant en ce Dieu qui m’aime je peux lui parler des enfermements qui m’empêchent de vivre. Quels passages peut-il ouvrir ? J’accueille les clés qu’il me donne.

Point 3
J’élargis ma prière à tous les hommes de bonne volonté qui tournent aujourd’hui leur visage, leurs mains, leur cœur vers le Dieu de tout amour, que sur eux Seigneur s’illumine ton visage.

Écoutons à nouveau ce psaume, et unissons notre cœur avec celui de Dieu, que son Incarnation vienne prendre notre chair.

Dans un cœur à cœur avec le Seigneur je lui confie ce que j’ai perçu de la manière dont Dieu me sauve Je lui redis mon désir de remettre en ses mains toute ma vie.

Je prends ce temps de silence pour dire le Notre Père, et la musique clôturera ce temps de prière.

John Littleton chante C’est Noël tous les jours. Le 26 décembre, la fête peut nous paraître passée, mais ce chant nous rappelle profondément la relation entre le merveilleux de Noël et l’ordinaire de nos jours.

R : C'est Noël sur la terre chaque jour,
Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour.

C'est Noël dans les yeux
Du pauvre qu'on visite
Sur son lit d'hôpital.
C 'est Noël dans le coeur
De tous ceux qu'on invite
Pour un bonheur normal.
C'est Noël dans les mains
De celui qui partage
Aujourd'hui notre pain
C'est Noël quand le gueux
oublie tous ses outrages
Et ne sent plus sa faim.

C'est Noël quand nos coeurs
Oubliant les offenses
Sont vraiment fraternels,
C'est Noël quand enfin
Se lève l'espérance
D'un amour plus réel.
C'est Noël quand soudain
Se taisent les mensonges
Faisant place au bonheur,
Et qu'au fond de nos vies
La souffrance qui ronge
Trouve un peu de douceur.