Aujourd'hui nous sommes le samedi 26 octobre.

« Dans la joie nous irons ». Je me réjouis de venir à la rencontre du Seigneur, et je lui dis ma disponibilité pour cette rencontre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le morceau”en toi ma joie” est interprété par Yatal.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’Evangile de Luc.

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Nous venons d’écouter la parabole du figuier planté dans la vigne. Et si j’étais cet arbuste dont on attend du fruit? Et si Jésus était le vigneron patient qui propose de soigner ce figuier davantage et de lui laisser plus de temps pour porter du fruit? Je réfléchis en moi-même.

2. Plus encore qu’au premier siècle nous sommes informés des malheurs graves, des violences extrêmes et des catastrophes par les médias officiels ou sociaux. Quelles sont les actualités qui me touchent? Quelles sont celles qui me mettent en mouvement ou au contraire me laissent les bras ballants?

3. Devant les actualités tragiques, Jésus rejette fermement la question d’une punition divine. Il en appelle plutôt à notre propre responsabilité, à notre action. Jésus réclame notre véritable conversion, une conversion qui porte du fruit . Je médite cela.

En écoutant à nouveau l’évangile, j’entre dans l’urgence de l’appel de Jésus.

Je prends maintenant un temps pour m’adresser moi-même directement à Dieu. Je peux demander la force d’agir pour la justice.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen