Aujourd'hui, nous sommes le lundi 26 février, de la deuxième semaine de Carême.
En ce début de semaine, je me prépare, avec tout mon être, mon corps, ma respiration, à passer un temps de prière avec le Seigneur Dieu. Je suis bien là et je rassemble mes pensées: joies, préoccupations, tout ce qui m’occupe… Je dépose tout cela avec confiance, pour entrer dans le silence, le silence du tête à tête avec Dieu. Je demande au Seigneur que sa Parole touche mon cœur. Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit, Amen.

Nous entrons en prière avec Misericordia Domini.

La lecture d'aujourd'hui est tirée de l'Évangile de Luc, au chapitre 6.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

J’imagine le Seigneur qui se penche sur ma vie. Quelle image ai-je de Lui ? Est-ce que je le vois irrité, qui tient des comptes de ce que je fais? Ou au contraire est ce que je le vois comme le père de l'enfant prodigue, un père qui m’attend pour pouvoir me serrer dans ses bras ?

“Ne pas juger, pardonner, donner, être miséricordieux” demande Jésus. Je pense à mes relations avec mes proches ces derniers jours. J’examine : comment est-ce que je me suis comporté(e) à la lumière de ces propositions de Jésus?

J’élargis mon regard vers ceux qui me jugent, qui se conduisent mal avec moi, qui me rejettent ou me blessent. Quel mystère que cet appel à la miséricorde face à des gens qui ne semblent pas en vouloir ! Je confie ces visages au Seigneur et je demande la force de désirer sincèrement qu’ils reçoivent une mesure pleine et débordante de bonheur.

En réécoutant la Parole, je me réjouis de la mesure dense, débordante, généreuse qui m’est versée.
Je m’adresse directement à toi, Seigneur, avec ce que je suis et ce que je fais. Je te confie ce que je désire à l’issue de ce temps d’écoute.

Je récite maintenant la prière du Notre Père en méditant tout spécifiquement l’écho du pardon qui y est demandé.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen