En ce samedi 25 novembre, l’Église fête une grande dame : Sainte Catherine d’Alexandrie. Celle-ci usa de son intelligence pour convertir des philosophes venus lui faire renoncer à sa foi. Qu’à son intercession, j’ose à mon tour grandir en intelligence pour témoigner du Christ. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons O Seigneur Victorieux, du Putinki Church Choir.

La lecture de ce jour est tirée du psaume 9.

De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j’exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Mes ennemis ont battu en retraite,
devant ta face, ils s’écroulent et périssent.
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.

Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours :
jamais ne périt l’espoir des malheureux.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
La première partie du psaume est une promesse faite par le psalmiste. Tous les verbes sont en effet au futur : ‘je rendrai grâce, je dirai, j’exulterai, je danserai, je fêterai ton nom…’ Je me réjouis de ce désir qui habite cet homme ou cette femme. J’entre à mon tour dans cette promesse.

Point 2
Le psalmiste est en effet témoin de l’action de Dieu dans sa vie : ses ennemis ont battu en retraite, la mémoire des c méchants s’évanouit. Dans les jours passés je trouve un moment où j’ai pu voir l’action de Dieu pour moi dans la vie.

Point 3
Enfin le psalmiste contemple la destinée de celles et ceux qui s’opposent à Dieu et à ses amis. Ils tombent eux-mêmes dans les pièges qu’ils ont tendu. Ils sont comme ces clowns qui s’empêtrent dans leur habits trop grands. Plutôt que d’en avoir peur, je pose sur eux un regard amusé et de pitié.

Le psaume se termine par l’espérance du pauvre. C’est ce pauvre que je suis qui va écouter à nouveau ce psaume.

Un mot, une phrase, une idée habite encore mon esprit. Je partage cela avec mon Seigneur qui est mon espoir, aujourd’hui et pour toujours.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen