Aujourd'hui nous sommes le dimanche 25 août, de la 21ème semaine du temps ordinaire.

En ce jour spécial pour les chrétiens, je me présente devant le Seigneur pour prier. Je prends le temps de me recentrer. Seigneur tu me connais, tu connais mes élans et tu connais mes doutes. Envoie ton Esprit consolateur et donne-moi encore aujourd’hui la grâce de la confiance. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Claire Bouchadeill nous introduit à l’écoute de l’Evangile de ce jour avec Quand mon coeur.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’Évangile de Jean.

En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. ». À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Les disciples ont entendu Jésus parler de sa chair et de son sang et ainsi évoquer sa mort. Ils ne comprennent pas. Ils préféreraient des paroles douces et apaisantes. Ils s’étonnent et ils protestent face à la rudesse de son enseignement. Y a-t-il des paroles ou des attitudes de Jésus qui me questionnent au point de me scandaliser ?

Point 2
Il m’arrive parfois de me décourager, de penser que je n’y arriverai jamais, que le but est sans doute trop grand et trop difficile pour moi. Je voudrais tout laisser tomber et partir, moi aussi. La liberté que Jésus m’offre est celle de l’espérance dans sa parole de vie. Je médite cela.

Point 3
Jésus est confronté au doute de ses amis les plus proches. L’incompréhension et les incertitudes font partie du chemin de foi. Mais l’Esprit vivifie notre âme et dissipe nos doutes. Le Père attire vers Jésus. Comment est-ce-que je peux me laisser prendre dans ce mouvement trinitaire au milieu de mes inquiétudes ?

Le passage biblique de ce jour n’est pas lisse. Il interpelle. Il amène à se positionner. Je l’écoute une deuxième fois pour l’entendre en profondeur.

A la fin de ce temps de prière, dans une conversation avec Jésus, je cherche avec Lui ce qui m’aiderait à accueillir sa Parole.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen