Aujourd'hui nous sommes le dimanche 24 novembre.

Nous fêtons Jésus Christ roi de l’Univers. Cette fête vient conclure l’année liturgique. Elle nous fait entrer dans la manière mystérieuse dont Dieu réconcilie le monde avec lui.

En entrant dans cette prière, je peux demander à Dieu que toutes mes intentions, toutes mes actions, toutes mes réflexions, soient purement ordonnées au service et à la louange de sa divine majesté. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “O roi des rois”, d’Ad Dei Gloriam.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Je suis l’alpha et l’oméga … le souverain de l’univers », dit le Christ dans l’Apocalypse. Je peux contempler la scène avec ces paroles à l’esprit. Quel est ce souverain qui se laisse lier les mains, qui se laisse livrer au tribunal de Pilate ? Quel est ce mystère de l’amour de Dieu ? Pourquoi cette manière de nous rejoindre ?

2. « Ma royauté n’est pas de ce monde. » Nous savons comment être roi ou reine à la manière du monde : par la puissance, par la richesse, par la réussite visible… La royauté de Jésus n’entre pas dans ce jeu de la richesse ou des honneurs. Et moi, quelle prise ont sur moi la richesse et les honneurs ? A quelle royauté est-ce que j’appartiens ?

3. « Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » La vérité peut être un mot dangereux, comme une pierre lancée sur autrui. Mais la vérité de Jésus est celle d’une manière de vivre. Je peux penser à des personnes dont la vie me fait voir un reflet de cette vérité. Que veut dire aujourd’hui pour moi écouter la voix de Jésus ?

Avant d’écouter à nouveau ce texte, je peux me rappeler la demande du Notre Père : « que ton règne vienne ».

Je peux m’imaginer devant Jésus. Je m’adresse à lui en lui confiant ce qui m’habite en ce moment.

Âme du Christ,
sanctifie-moi.
Corps du Christ,
sauve-moi.
Sang du Christ,
enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé(e) de toi.
De l’ennemi, défends-moi.
À ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, dans les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen