Aujourd'hui nous sommes le jeudi 24 octobre, et l’Eglise fait mémoire Saint Antoine-Marie Claret.

Elle est droite, la parole du Seigneur » dit le psaume du jour. Je me confie humblement, pour ce temps de prière, à la parole du Seigneur que l’Evangile me propose. Je demande à l’Esprit d’ouvrir mon oreille et mon cœur.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

“Mo pe Soufer” est un chant interprété par le père Laurent Rivet.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’Evangile de Luc.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Ce discours de Jésus, au milieu de l’Évangile de Luc, nous atteint comme une flèche : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! ». C’est la flamme puissante de l’Esprit de Dieu, amour passionné qui purifie, régénère et transfigure tout. Je médite cela.

2. « Je dois recevoir un baptême » dit Jésus, en marchant vers Jérusalem et la croix. Il ouvre un chemin difficile pour ceux et celles qui croient en lui. Il va passer par la plongée dans les eaux de la mort, et en ressortir. Je fais mémoire des épreuves qui m’ont orientée vers le Christ et de celles qui ont pu m’en éloigner.

3. Jésus sait que sa pâque va inévitablement susciter des divisions. Je m’interroge sur ma propre peur des conflits : quand est-ce que j’ai tendance à rentrer dans le rang au mépris de la vérité? ou au contraire, oser une parole authentique? Je peux prendre des forces en me remémorant une grande figure chrétienne et en examinant les conflits qu’elle a immanquablement rencontré.

En écoutant à nouveau l’évangile, je cherche à m’unir à ce qu’éprouve Jésus face à la perspective de son supplice.

Je parle avec le Christ, comme un ami parle à un ami. Je lui demande ce qu’il me faut pour oser parler et agir en vérité, sans être piloté.e par la peur des remous que la justice suscite.

Tu es venu, Seigneur, dans notre nuit
tourner vers l’aube nos chemins ;
le tien, pourtant, reste caché,
l’Esprit seul nous découvre ton passage.
Pour nous mener au jour, tu as pris corps
dans l’ombre où tu descends,
beaucoup voudraient voir et saisir,
sauront-ils reconnaître ta lumière.
Puis nous portons vers toi, comme un appel,
l’espoir des hommes d’aujourd’hui ;
mûris le temps, hâte le jour,
et que vienne sur terre ton Royaume.

Au nom du Père et du FIls et du Saint Esprit Amen