Mardi 24 juin

Lecture du jour : Is 49, 1-6

« Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » Is 49, 1-6

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Mardi 24 juin

Lecture du jour : Is 49, 1-6

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Aujourd'hui, nous sommes le mardi 24 juin et nous fêtons la Nativité de Jean-Baptiste.

Nous écoutons le prophète Isaïe méditer sur sa vocation d’envoyé. Seigneur, donne-moi la grâce d’entendre à quoi tu m’appelles en ce jour, ce pour quoi tu m’envoies, ou à qui tu m’envoies. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant wolof “Na ma sa digé”, ce qui veut dire “Tiens ta promesse envers moi”, interprété par les moines de l’abbaye de Keur Moussa.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 49 du livre d’Isaïe.

Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; a prononcé mon nom ». Je peux laisser résonner cette Bonne Nouvelle : le Seigneur m’appelle à la vie dès ma conception ; dès mon origine, le Seigneur prononce mon nom. Qu’est-ce que cela suscite en moi ?

2. « J’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force ». Si j’existe, ce n’est pas par hasard ; c’est parce que j’ai de la valeur aux yeux de Dieu. Comment ai-je déjà expérimenté que le Seigneur est ma force, que j’ai du prix à ses yeux ? Je peux en faire mémoire et lui en rendre grâce.

3. « Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre ». Le Seigneur fait de nous une lumière pour d’autres. C’est en effet ce qui est lumineux en nous qui annoncera son salut. Qu’est-ce qui, dans ma vie, est lumineux ou me rend lumineux ?

J’écoute de nouveau le prophète Isaïe, et me laisse porter par la poésie du texte ou par telle phrase qui me touche davantage.

Pour finir ce temps de prière, je m’adresse au Seigneur en me rendant attentif à ce qui a davantage fait écho en moi, signe que sa Parole est devenue parole pour moi. Je m’adresse à lui dans la confiance, lui présentant ce qui vient.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du fils et du Saint-Esprit, amen

Musiques

Na ma sa digé (chant wolof) de Keur Moussa interprété par Keur moussa
«Voici l'agneau de Dieu» © Editions Art et Musique Voir le site des Editions Art et Musique

O Lord Listen to My Prayer de Margaret Rizza interprété par Margaret Rizza
«A Light in the Darkness» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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