Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 23 novembre, et nous fêtons la solennité du Seigneur Jésus-Christ, Roi de l'univers.
La fête du Christ Roi est l'occasion de me remettre en face de ce mystère : Jésus est roi et il s'est fait petit, serviteur. Je lui demande de m'aider à vivre de son exemple, de m'aider à me faire à mon tour serviteur, car telle est la voie royale ! Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “Jésus, mon Roi” de la communauté de l’Emmanuel.
R/ Jésus mon Roi, Jésus ma joie, Jésus tu es là, viens à moi.
1. Cœur plein d’Amour et plein de douceur,
Cœur plein de paix et plein de tendresse,
Cœur se penchant sur notre misère
Pour nous offrir sur la croix à notre Père !
2. Cœur bienveillant et plein de bonté,
Cœur pur et fort, plein de charité,
Cœur embrassant toutes nos douleurs
Pour les offrir sur la croix à notre Père !
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 23 de l'Evangile selon saint Luc.
En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » . Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! ». Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. ». L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. ». Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. ». Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je commence ma prière en me rappelant toutes les personnes, partout sur la terre, de toutes cultures et de tous rites qui reconnaissent Jésus comme roi de leur vie. Je me sens uni à tous ces chrétiens et ces chrétiennes, si proches de moi, ou si différents.
2. Jésus vient d'être crucifié. On le regarde. Certains se moquent, d'autres sont curieux, d'autres encore l'injurient. Je m'imagine dans cette foule autour de la croix et je regarde Jésus. Qu'est-ce qui monte en moi comme sentiment, dans le silence ? Mon roi est là, crucifié comme un esclave.
3. Le premier à entrer dans le paradis avec Jésus, est un malfaiteur, un condamné. Je regarde Jésus se tourner vers lui, lui parler. Quel que soit le passé de cet homme, Jésus s'appuie sur ce qu'il y a de bon en lui. Avec mes mots, je demande pour les heures qui viennent, de vivre de ce regard de Jésus, un regard qui cherche le bon chez les autres.
J'écoute une seconde fois cet Evangile, il me parle de vie promise, au moment le plus sombre.
Dans cet Evangile, je suis mis face à Jésus, roi et crucifié. Face à Jésus en croix, face à lui qui par amour est allé jusque-là : Que voudrais-je dire, quelle parole me vient ? Je la partage avec Jésus, avec tout le respect et la douceur qui conviennent à ce moment.
Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles. Amen.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.