Aujourd'hui nous sommes le mercredi 23 août.
Par un signe de croix, une inclinaison, quelques lentes respirations ou encore tout autre signe qui me convienne là où je suis, je manifeste que j’entre en prière. J’ouvre mon cœur et mon intelligence à la parole qui va m’être donnée. Seigneur, donne-moi de la recevoir avec un cœur large et généreux. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Les moines de Keur Moussa au Sénégal chantent Le Seigneur est tendresse et pitié.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 20 de l’Evangile selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Cette parabole est donnée par Jésus pour me faire sentir combien Dieu aime chacun à part égales, non pour nos actes mais parce que, chacun, chacune, nous sommes ses enfants. Pour tuer en moi tout esprit de jalousie, de comparaison, je me replace sous cet amour de Dieu, convaincu qu’il m’aime pour moi-même.
Point 2
Cette parabole joue sur l’interaction entre ce qui est juste et ce qui est bon. Ai-je récemment été le témoin d’actes bons ? Je les laisse revenir à ma mémoire. Comment m’ont-ils parlé ?
Point 3
Je reviens par l’imagination sur ces ouvriers qui, toute la journée, attendent du travail. Je confie dans la prière au Seigneur toutes les personnes, moi-même peut-être, qui aujourd’hui encore sont à la recherche d’un emploi digne.
Avec des oreilles neuves, je réécoute cette parabole.
Arrivé au terme de ce temps, qu’ai-je envie de conserver ? Avec quelles idées, quels sentiments voudrais-je rester dans les heures qui viennent ? Je reprends l’essentiel de ma prière et je remercie le Seigneur pour ce qu’il m’a été donné de vivre.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen