Aujourd'hui nous sommes le dimanche 23 juillet, 16e dimanche du temps ordinaire.

L’évangile nous parle du royaume de Dieu qui commence déjà aujourd’hui dans nos vies. Je prends le temps de me mettre en présence du Seigneur, avec tout ce qui fait mon quotidien : mes joies, mes peines, mes projets et je lui demande la grâce d’accueillir son désir pour moi.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen.

La communauté du Chemin Neuf chante Par toi nous sommes sauvés.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’évangile selon saint Matthieu. Nous prions ici avec la lecture brève proposée par la liturgie.

En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’ Il leur dit : ‘C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent : ‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’ Il répond : ‘Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.’

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je peux commencer par contempler la scène. Un homme sème du bon grain dans son champ, je peux imaginer son geste, son attitude, ce qu’il porte en lui en semant ces graines, sa joie de voir bientôt germer la vie. Je me laisse toucher par ce Dieu qui, comme cet homme, vient semer la Vie en moi.

Point 2
Quand le blé est monté en herbe, alors l’ivraie est apparue aussi. Il arrive que mes « endormissements » laissent l’ivraie s’immiscer dans ma vie. Quelle est cette ivraie qui peut étouffer mon cœur ces derniers temps, qui m’empêche de vivre ou freine mes élans de vie ? Je confie tout cela au Seigneur.

Point 3
La réaction du Maître est étonnante : « Laissez-les pousser ensemble ». Je peux me laisser surprendre par ce regard de Dieu qui accepte que ma vie soit mélangée, qui ne s’arrête pas à l’apparence, mais qui espère toujours et jusqu’à la fin que l’ivraie soit transformée en bon grain. J’accueille son infinie miséricorde envers moi.

J’écoute une deuxième fois ce passage en me laissant toucher par le regard de Dieu sur moi.

A la fin de ce temps de prière, je peux parler à Dieu de ce qui m’a habité, de ce que ce temps de prière a suscité en moi : joie, interrogation, émerveillement, étonnement. Je peux lui parler comme un ami parle à un ami.

Prends, Seigneur et reçois,
toute ma liberté.
ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté;
Tout ce que j'ai et possède,
c'est Toi qui me l'as donné:
A Toi, Seigneur, je le rends
Tout est à Toi,
disposes-en selon Ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c'est assez pour moi.