Aujourd'hui nous sommes le lundi 23 janvier, de la troisième semaine du temps ordinaire

Au début de cette semaine j’entre résolument dans ce temps de prière avec tout mon être. J’ouvre les yeux sur ce qui m’entoure et je prends conscience d’être là, présent. Sur ce temps musical, je me tourne vers Dieu en lui disant « me voici Seigneur, que mon cœur s’ouvre à ta présence, ta parole » et je trace sur moi si je peux un signe de croix : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.

La lecture de ce jour est tirée du psaume 97

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, il s’est assuré la victoire. Je fais mémoire de ce qu’il a fait pour moi, hier, dans les semaines précédentes. Je nomme et savoure les victoires vécues avec lui, contre la crainte, la morosité, le manque d’amour et de fraternité et je rends grâce car sa main puissante est avec moi.

Point 2
Le Seigneur est fidèle, il me fait connaître sa victoire. Je place les heures qui viennent dans la confiance en la fidélité de Dieu : je me remémore les rendez-vous à venir, les coups de téléphone à donner, les trajets, les tâches…. et je prends le temps de les remettre au Seigneur pour qu’il les habite avec moi.

Point 3
Le psalmiste nous invite à louer Dieu sur des instruments et même les bruyantes trompettes. Je choisis un moment, peut-être maintenant, peut-être plus tard, où je serai en situation de faire une prière vocale, un chant. Que des mots résonnent tout haut, proclament la puissance de Dieu, l’acclament comme roi.

Nous réécoutons ce psaume, chanté par la fraternité monastique de Jérusalem. Le texte chanté est issu d’une autre traduction que celle que nous avons lu à la première lecture. Je savoure cet autre relief donné au message du psaume.

Je prends le temps d’un cœur à cœur avec Dieu. A l’issue de cette prière, puis-je être en résonance avec l’ambiance de victoire du Psaume. Ou bien suis-je décalé ? Dans tous les cas, je me confie directement comme un ami à son ami. Et je prends le temps d’égrener mes intentions de prière pour moi et pour les autres.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen