Aujourd'hui, nous sommes le mercredi 22 octobre.
Nous écoutons en polonais “Heureux les coeurs Miséricordieux” l’hymne officiel des JMJ de 2016, organisé en Pologne, pays de naissance du pape Jean-Paul II, fêté en ce jour. A l’initiative des Journées Mondiales de la Jeunesse, il en désormais le saint patron. Un évènement qui rassemble tous les 2 à 3 ans les millions de jeunes catholiques du monde entier.
Me voici Seigneur. Je viens à toi pour ce temps de prière avec tout ce que je suis. Je t’offre ma journée et te demande la grâce d’y reconnaître ta présence au cœur de mon quotidien. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Pierre interroge Jésus : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? Parfois nous aimerions que les paraboles de Jésus soient pour certains et pas d’autres ; or nous sommes tous concernés par les différents personnages des paraboles ; chaque personnage est un peu chacun de nous… j’accueille cela.
2. Jésus répond à Pierre par une autre parabole : il met en scène un intendant fidèle et sensé qui veille à ce que chacun ait sa ration de nourriture. Jésus commence par ce qui est positif. Je prends le temps de penser à toutes les personnes que je connais et qui sont, pour moi, signes de fidélité. J’en rends grâce.
3. Jésus met ensuite en scène un intendant qui profite de l’absence de son maître pour être injuste envers les personnes sur qui il doit veiller. Je prends le temps de considérer cet homme qui se parle à lui-même en oubliant le service confié. En écho à cela, je m’interroge : comment cela vient-il éclairer mes propres moments d’impatience ?
Lors de la deuxième écoute, j’ouvre l’oreille de mon cœur de disciple.
Dans ce temps de dialogue avec Dieu, je lui partage les mouvements qui m’ont habité, mon désir de le suivre avec ce que je suis.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen