Jésus a envoyé ses disciples en mission à travers les routes, les villes et les villages. Par notre vocation chrétienne, nous sommes nous aussi envoyés dans le monde, en témoins de cette espérance qui nous fait vivre. En cette nouvelle journée nous nous tournons vers Dieu dans la prière et nous lui demandons la grâce d’être envoyés au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
 
La Communauté de l’Emmanuel chante Au grand large tu m’entraînes.
 
1
Jésus envoie ses disciples en mission. Je contemple la manière dont il s’adresse à ses disciples, sur quel ton il leur parle, comment il leur donne de réaliser ce que lui-même a accompli : annoncer l’espérance du Règne de Dieu, secourir les malades et tous ceux qui sont en détresse.
 
2
Je médite maintenant sur la figure des Douze : leurs visages, la diversité de leurs conditions, de leurs parcours de vie, et de leurs forces et faiblesses... Et je me place humblement à leurs côtés. Comme eux j’ai reçu des dons pour témoigner de l’espérance du Christ pour notre humanité : ma formation, mon état de vie, mes expériences, mon rapport à mes prochains, mes talents…
 
3
« Si vous n’êtes pas reçu ». Notre vie chrétienne engagée dans le monde peut susciter interrogations, méfiance, voire le rejet. Peut-être ai-je été confronté à ces situations où nous ne sommes pas « reçus ». Comment ai-je réagi ? Comment aurais-je aimé réagir ? Je confie cela au Seigneur.
 
Introduction à la deuxième écoute
J’écoute une nouvelle fois cet évangile et je me laisse imprégner par cette scène de l’envoi en mission des disciples.
 
Invitation à une prière personnelle
Je me mets en présence du Seigneur. Je lui confie ma journée, ma semaine pendant laquelle je suis envoyé moi aussi comme apôtre au quotidien auprès de mes prochains. Je lui remets mes joies, mes craintes, mes attentes, et tout ce que je suis.
 
Prière dans l'esprit de Saint François
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.”