Aujourd'hui nous sommes le samedi 22 avril et nous fêtons la bienheureuse Marie, mère de la compagnie de Jésus. Cette fête a été instaurée en souvenir du jour où les premiers jésuites allèrent à l’église Saint-Paul hors-les-Murs, à Rome, faire leur profession solennelle devant l’image de la Vierge Marie.

Avec Marie, je me mets en présence du Seigneur et je me dispose à être, comme elle, attentive au souffle de l’Esprit qui bouscule ma vie. J’écoute chercher avec toi, Marie, d’Isabelle Gaboriau. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile de saint Jean

Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Les disciples montent dans la barque mais « c’était déjà les ténèbres ». Je ressens cette nuit intérieure qui les a envahis, cette solitude. Je pense à tous ces hommes et ces femmes qui vivent l’épreuve des ténèbres de la solitude, ou de l’abandon.

Point 2
Les disciples voient Jésus marcher sur la mer et s’approcher de leur barque, alors « ils furent saisis de peur. » Je perçois comment l’incompréhension peut provoquer la peur. Je me remémore des situations où j’ai vécu cette incompréhension et cette peur. J’écoute Jésus me dire à moi: “N’aie pas peur”.

Point 3
Quand les disciples veulent prendre Jésus dans leur barque, leur traversée est finie. Je me remémore des épreuves terminées brutalement, alors qu’elles paraissaient insurmontables. Est-ce que j’ai su prendre Jésus avec moi?

J’écoute à nouveau ce passage et je regarde l’humanité de ces hommes.

Soutenue par le regard aimant de Marie qui est proche de nos vies, je laisse remonter de mon cœur la prière que j’adresse au Seigneur.

Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Sainte Marie mère de Dieu
Prie pour nous pécheurs
Maintenant et à l'heure de la mort.