Aujourd'hui nous sommes le 22 février, mercredi des cendres

En ce début de carême, je recentre mes pensées sur Dieu en écoutant le chant Revenez à moi. Je demande au Seigneur de tout mon cœur de revenir à lui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La lecture de ce jour est tirée du livre du prophète Joël.

Maintenant – oracle du Seigneur – revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et laisser derrière lui sa bénédiction : alors, vous pourrez présenter offrandes et libations au Seigneur votre Dieu. Sonnez du cor dans Sion : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l’autel, les prêtres, serviteurs du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n’expose pas ceux qui t’appartiennent à l’insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu’on dise : “Où donc est leur Dieu ?” » Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Après une adresse, le prophète Joël conclut “Et le Seigneur s’est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.” Je commence par méditer sur la profondeur de la miséricorde de Dieu, puits intarissable de tendresse et de pardon pour les hommes en général et pour moi en particulier.

Point 2
“Réunissez le peuple, (…) rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons”. Comme nous le répète le pape François, je fais partie d’un peuple. Ce n’est pas seulement moi qui doit me convertir, mais tout le peuple. Comment puis-je y contribuer? Comment “sonner du cor” aujourd'hui?

Point 3
Le mercredi des cendres, l'Église catholique me propose de jeûner. Comment est-ce que j’accueille cette proposition ? Est-ce que je sens que la privation peut m’aider à me tourner davantage vers Dieu ? Y a-t-il un type de privation qui aurait particulièrement du sens pour moi ?

Avant d’écouter de nouveau le prophète Joël, je peux dire intérieurement “Pitié Seigneur, car nous avons péché.”

Je me tourne vers le Seigneur comme un disciple vers son maître et je lui confie mon état et mes prières en ce début de carême.

Avec mes frères chrétiens je dis le Notre Père.