Aujourd'hui nous sommes le jeudi 21 décembre. Je me dispose à la prière en rassemblant mes pensées. Nous sommes dans la troisième et dernière semaine de l’Avent, et une bonne nouvelle nous est annoncée !
Nous serons aujourd’hui dans la joie de la Visitation : Marie visite sa cousine Elisabeth. Je pense à toutes les rencontres que je ferai aujourd’hui. Seigneur, donne moi de m’engager avec confiance là où tu m’appelles. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen.

Nous prions donc aujourd’hui avec un passage de l’évangile de Luc, au chapitre premier.

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« La mère du Seigneur est venue jusqu’à moi !… ». J’entre dans l’étonnement émerveillé d’Elisabeth. Ainsi, à peine conçu dans le sein de sa mère, le Sauveur me fait déjà la grâce d’une visite ! et Marie sa mère vient se mettre à mon service ! Avec Elisabeth, je m’étonne, j’admire. Je contemple la scène, et je réfléchis.

Point 2
« L’enfant a tressailli d’allégresse en moi. » Quelle belle façon de dire combien est profonde la joie d’Israël et de l’humanité entière ! Avant même d’entrer dans la vie, un enfant est déjà tourné vers le Sauveur, promis à la joie, plein du désir d’être sauvé. Je contemple ce mystère.

Point 3
Cette scène portera le beau nom de « Visitation ». Quel joli mot pour dire une heureuse rencontre où s’échange la bonté de Dieu ! Je peux rêver d’un monde qui se construirait « de Visitation en Visitation ». Et je réfléchis : ces derniers temps, qui ai-je visité ? qui m’a visité ? à qui pourrais-je apporter la grâce d’une visite ?

J’écoute à nouveau ce récit, peut-être en décidant de porter mon attention sur l’une des deux femmes, celle de mon choix : Marie ou Elisabeth.

Et je vais maintenant trouver mes propres mots pour m’adresser à Dieu, ou à Marie, ou à Jésus qui s’annonce. Je leur parle tout simplement, comme un ami parle à son ami.

Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi,
Tu es bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, ton enfant qui réjouit le cœur de l’homme, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.