Nous sommes aujourd’hui le samedi 21 septembre, et l’Eglise fête saint Matthieu, apôtre et évangéliste. Aucun des douze apôtres n’est oublié dans le calendrier liturgique, ni aucun des quatre évangélistes, et c’est chaque fois l’occasion de rendre grâce à Dieu pour l’Eglise, l’Eglise dite « apostolique » parce que sa foi est celle des Douze apôtres. Nous remercions Dieu pour la mission qui nous est donnée d’annoncer l’évangile au fil des siècles, dans la fidélité de l’Esprit.

Nous nous mettons en présence de Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.

Les voix de l’unité chantent Béni sois-tu Seigneur, pour ton Eglise.

Nous prions aujourd’hui l’évangile de saint Matthieu, au chapitre 9.

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« L’homme se leva et le suivit. » C’est l’histoire de Matthieu et de beaucoup d’autres, par exemple du pape François qui en a fait sa devise « Le Seigneur m’a fait miséricorde, et il m’a appelé. » Je médite là-dessus : se pourrait-il que la miséricorde de Dieu soit le ressort d’une vie ? Ai-je fait moi-même cette expérience, que le pardon de Dieu donne un élan pour la vie ?

Point 2
« Beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui. » Je les regarde, ces gens que l’on dit de mauvaise vie, tous attablés autour de Jésus. Pourquoi sont-ils venus ? On dirait que l’appel entendu par Matthieu a un effet contagieux. Y a-t-il une place pour moi, peut-être, autour de cette grande table ? Et y a-t-il quelques personnes que j’aimerais voir me rejoindre à la table de Jésus ?

Point 3
L’Église fête donc aujourd’hui l’un des douze Apôtres. Fêter un Apôtre, c’est aussi fêter l’Église ; c’est rendre grâce à Dieu pour le mystère d’une Église « apostolique », construite sur la foi des Apôtres, structurée autour des évêques, successeurs des Douze. Et si je prenais un instant pour penser à mon évêque, et prier pour lui ?

Nous écoutons une seconde fois le récit évangélique.

La bonne nouvelle évangélique m’invite à m’adresser maintenant au Seigneur, avec des mots personnels.

Nous concluons notre prière avec la plus précieuse des prières d’Eglise, celle que nous tenons de Jésus :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen