Aujourd’hui, nous sommes le mardi 21 mars, de la quatrième semaine de carême.
En entrant dans cette prière, je me rends attentif à mon souffle, je prends le temps de m’y installer. L’air que je respire, ma vie, mon être , tout vient de Dieu qui me crée et me sauve. Seigneur, donne-moi de te reconnaître ! J’écoute Seigneur Jésus envoyé pour guérir. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.
Nous écoutons aujourd’hui le début du chapitre 5 de l’Evangile selon saint Jean
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : «Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Piste 1
Jésus interroge un homme malade depuis 38 ans: Veux-tu être guéri ? La réponse de l’homme est bien maladroite, emberlificotée dans le récit des injustices subies. Je pense à mes propres soucis: Ils m’occupent et m'empêchent de formuler mes vrais manques essentiels dissimulés sous ce désordre. Je demande la grâce de voir clairement la guérison dont j’ai besoin.
Piste 2
« Lève-toi, prends ton grabat et marche » ordonne Jésus à l’homme. Étonnamment, ce dernier croit en la parole de Jésus, et se laisse ainsi créer à nouveau, pleinement vivant. Le voici qui se lève et marche! Je peux à mon tour croire à cette même parole que Jésus m’adresse : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche »
Piste 3
« C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » dit-on à l’homme relevé. Un homme totalement dépendant est rendu à sa dignité et paradoxalement, les mentalités alentour se figent sur un détail, sans voir le prodige! Est-ce que j’ai moi aussi un jugement qui s'attarde sur ce qui ne va pas? Comment me recentrer davantage sur la louange pour les dons de Dieu ?
Écoutons une deuxième fois ce que nous décrit Jean, en prenant pour nous cette parole du Seigneur : « lève toi ».
Jésus qui passe auprès de moi, je t’appelle. Je te confie ce qui m'occupe.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen