Aujourd'hui nous sommes le jeudi 20 novembre.

Pour entrer en prière, je peux me représenter Jésus qui d’une colline voisine contemple la belle ville de Jérusalem. Dans le mot hébreu “Jérusalem” est incrusté le mot paix, le mot plénitude… Je demande à l’Esprit que cette prière soit le lieu où je reçois la paix venue de Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant des moines de l’abbaye de Keur Moussa : “Quitte ta robe de tristesse”.

R/ Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 19 de l'Evangile selon saint Luc.

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Le court passage que nous venons d’entendre nous montre une scène rare : Jésus pleure. Je reste à contempler Jésus pleurer. A travers lui, c’est Dieu qui pleure. Face aux guerres, face au Mal, Jésus se laisse toucher, en profondeur. Quel est donc ce Dieu qui se laisse affecter ainsi ?

2. “Reconnaître ce jour qui donne la paix”, “reconnaître ce moment où Dieu (nous) visitait”. Jésus aurait voulu que Jérusalem prenne conscience de la proximité de Dieu aux jours où il était là. Et ces jours-ci ici, qu’est ce qui m’a donné la paix, à moi ? Quand Dieu m’a-t-il visité ? J’essaie de le reconnaître.

3. Jésus parle d’une occasion manquée. Faute d’être rentré dans une façon nouvelle de vivre, l’histoire continue pour Jérusalem, avec toute sa part de violence. A quoi suis-je appelé pour enrayer le cours de la violence ?

J’écoute à nouveau ce court passage, où Jésus révèle son cœur aimant et souffrant.

Je me tourne vers le Christ pour lui confier ce qui bouge en moi à l’issue de cette écoute de sa parole. Je lui adresse mes questions, mes découvertes, mes résolutions. Je le fais à ma façon, avec mes mots.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.