Aujourd'hui nous sommes le mercredi 30 novembre.

La prière d’aujourd’hui est portée par le psaume de la liturgie. C’est un psaume à la louange de Dieu. Je me place devant le Seigneur, qui est à la fois au-delà des cieux et au plus intime de mon cœur. Je lui demande que tout mon être soit “ordonné à sa louange”, prêt à reconnaître sa grandeur. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Aujourd’hui, nous proclamons la gloire de Dieu avec le chant “A l’Agneau de Dieu”, chanté par Elizabeth Bourbouze.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 150.

Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !

Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !

Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant chante louange au Seigneur !

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Ce psaume est le tout dernier du psautier. Il conclut ces prières variées: plainte, remerciements, protestation, louange, supplication, action de grâce…. Et la conclusion c’est la louange de Dieu. C’est vers elle que nous allons, malgré ce qui fait souvent la dureté des jours. Comment est-ce que j’entends cette invitation ?

2. « Louez-le par la danse et le tambour ». Je peux penser à ce qui dans ma vie est du côté de l’art et me nourrit. Les musiques que j’aime ou que je joue ; les tableaux, les danses, le théâtre. Peut-être me vient-il à l’esprit une lecture, un beau film, un spectacle, qui m’a réjouit récemment ? Je laisse tout cela donner corps à ma louange.

3. « Et que tout être vivant chante louange au Seigneur ». Je peux penser à toutes les personnes, proches ou plus lointaines, dont l’existence me réjouit. Je prends le temps de laisser apparaître leur visage. Je peux aussi penser à celles avec qui la relation est plus difficile, mais à qui je veux pouvoir dire « il est bon que tu existes ».

Je me prépare à écouter une seconde fois cette invitation à la louange du Seigneur.

Comme le psalmiste, je m’adresse librement à Dieu en laissant monter vers lui ce qui m’habite.

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du fils et du Saint-Esprit, amen