Aujourd’hui, nous sommes lundi 20 novembre. Au début de cette semaine, je me place sous le regard du Seigneur. Avec mes mots, je l’accueille, je lui confie tout ce qui va se passer durant ces jours, je lui confie les personnes que je vais rencontrer. Que la méditation de sa Parole ouvre mes yeux aux réalités de mes frères et sœurs. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec Seigneur Jésus envoyé pour guérir, de Michel Wackenheim.

Le lecture de ce jour est tirée de l’Évangile selon saint Luc au chapitre 18.

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Ce passage est la rencontre entre deux aveugles : d’un côté la foule aveuglée par la joie ou la fierté d’être aux côtés de Jésus. Et d’un autre côté, un homme qui mendie, aveugle de condition, assis au bord de la route. Je contemple pour commencer ces deux aveugles.

Point 2
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ce cri brise l’élan joyeux de la foule. Mais elle cherche à faire taire cette voix discordante. J’imagine la scène : cet homme qui hurle sa demande : Prends pitié de moi ! Et cette foule qui s’y oppose. A quelle réalité cela me fait-il penser ?

Point 3
C’est Jésus qui arrête la foule, lui intime le silence, ordonne d’amener cet homme et le considère comme un individu. Jésus le respecte au point qu’il ne lui impose rien, mais lui demande son désir. A mon tour, encouragé par Jésus, je peux lui dire mon désir, sûr qu’il l’écoutera.

Je me place dans la foule ou bien assis auprès de l’aveugle pour écouter à nouveau ce passage.

À la fin de ce passage, l’ancien aveugle suit Jésus en rendant gloire à Dieu. D’une certaine manière il a rejoint cette foule joyeuse, mais il l’a aussi transformée. Heureux d’avoir contemplé cette scène, je peux exprimer à mon tour ma joie de suivre le Christ, ou bien lui confier mes aveuglements.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen