Aujourd'hui nous sommes le lundi 20 février de la 7ème semaine du temps ordinaire.
En écoutant le chant Credo Quod Redemptor interprété par Karen Gallop, je me prépare à entendre un évangile où Jésus délivre, relève et guérit. Je me prépare à écouter attentivement cet épisode surprenant et comme l’homme de ce texte je demande au Seigneur de venir au secours de mon manque de foi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’évangile selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. » Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
L’arrivée de Jésus a fait renaître l’espoir de la foule. Mais Jésus, lui, râle. Est-ce parce que les disciples n’ont pas guéri l’enfant? Est-ce par lassitude car sa présence et son ministère restent incompris? Est-ce par envie de retourner vers le Père? “Génération incroyante!” dit-il. J’écoute cette protestation pour notre génération.
Point 2
“Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion”, dit le père de l’enfant malade. Une prière qui ressemble tant à la nôtre! Jésus écoute, interroge et propose de croire davantage. Jésus dit “Tout est possible pour celui qui croit”. Comment est-ce que je reçois cette affirmation?
Point 3
J’imagine l'impressionnante scène de lutte et de résurrection. Jésus menace l’esprit impur, l’esprit provoque des convulsions chez l’enfant, puis l’esprit impur sort de l’enfant et il devient comme un cadavre et tous croient qu’il est mort. Mais Jésus, lui saisissant la main, le releve, et le met debout.” Je vois l’enfant debout, digne et vivant.
J’écoute de nouveau ce texte en m’attachant tout particulièrement à entendre le dialogue entre le père de l’enfant malade et Jésus.
Me voici près de Jésus en particulier. Je peux lui confier directement ce qui ressort de ce temps de prière. Un sentiment, un remerciement, une demande…
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen