Dimanche 20 février

Lecture du jour : 1 S 26

Ne le tue pas !

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Dimanche 20 février

Lecture du jour : 1 S 26

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En ce dimanche, je me présente devant le Seigneur avec tout ce que j’ai vécu durant cette semaine : joies, difficultés, patience, énervements, amitiés, désaccords… Telle est la glaise dont je suis pétri. Que cette prière me donne d’être ajusté à ton amour. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La Communauté de Taizé chante Ostende nobis : Montre-nous Seigneur ta miséricorde, et donne-nous ton salut.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 26 du premier livre de Samuel.
En ces jours-là, Saül se mit en route, il descendit vers le désert de Zif avec trois mille hommes, l’élite d’Israël, pour y traquer David. David et Abishaï arrivèrent de nuit, près de la troupe. Or, Saül était couché, endormi, au milieu du camp, sa lance plantée en terre près de sa tête ; Abner et ses hommes étaient couchés autour de lui. Alors Abishaï dit à David : « Aujourd’hui Dieu a livré ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi donc le clouer à terre avec sa propre lance, d’un seul coup, et je n’aurai pas à m’y reprendre à deux fois. » Mais David dit à Abishaï : « Ne le tue pas ! Qui pourrait demeurer impuni après avoir porté la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur ? » David prit la lance et la gourde d’eau qui étaient près de la tête de Saül, et ils s’en allèrent. Personne ne vit rien, personne ne le sut, personne ne s’éveilla : ils dormaient tous, car le Seigneur avait fait tomber sur eux un sommeil mystérieux. David passa sur l’autre versant de la montagne et s’arrêta sur le sommet, au loin, à bonne distance. Il appela Saül et lui cria : « Voici la lance du roi. Qu’un jeune garçon traverse et vienne la prendre ! Le Seigneur rendra à chacun selon sa justice et sa fidélité. Aujourd’hui, le Seigneur t’avait livré entre mes mains, mais je n’ai pas voulu porter la main sur le messie du Seigneur. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Dans un premier temps je contemple l’intrigue. Saül avec sa troupe de 3000 hommes traque David et ses hommes alors que ce dernier a été désigné comme nouveau roi par Samuel et a reçu l’onction. J’imagine les pièges tendus par Saül rongé par la jalousie, les ruses de David pour s’en sortir.
2
À l’occasion d’une nuit, David vole la lance et la gourde de Saül. L’occasion est belle pour tuer Saül, mais David a cette phrase : « Qui pourrait demeurer impuni après avoir porté la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur ? » Même mon ennemi a du prix aux yeux de Dieu. Je médite cela.
3
À la fin du récit, David montre qu’il avait la possibilité de tuer son adversaire et qu’il ne l’a pas fait, en lui adressant un message du haut d’une colline éloignée et lui offrant de récupérer sa lance. Et si le véritable pouvoir, la réelle puissance était de refuser l’usage de la force, de préférer la discussion, la douceur…
Introduction à la deuxième écoute
A nouveau j’écoute ce passage en imaginant les sentiments de David.
Invitation à une prière personnelle
En ce dimanche, je me tourne vers le Seigneur et je lui confie ma vie et mes proches. Je lui présente les relations compliquées que je traverse et je lui demande son aide pour ne pas tomber dans la violence, qu’elle qu’en soit la forme. Je peux aussi lui confier celles et ceux qui ont un pouvoir politique.
Prière finale
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Musiques

Ostende nobis de Jacques Berthier interprété par Communauté de Taizé
«In God Alone» © Communauté de Taizé Voir le site de Taizé

Waltz op 8 no 3 de Agustín Barrios Mangoré interprété par Aaron Pillaman
«Classical Music» © Abbaye de Keur Moussa Voir le site de Keur Moussa

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