Aujourd'hui nous sommes le jeudi 19 décembre.
C’est la troisième semaine du parcours d’avent “combattants d’espérance avec Jésus”. Cette semaine, notre part de combat, c’est de manifester concrètement notre proximité à Jésus par notre attention aux autres et tout particulièrement aux plus fragiles d’entre eux.
Avant sa visite à Marie, puis à Joseph, l’ange avait déjà été envoyé pour délivrer son message à Zacharie, l’époux d’Elisabeth. Ô Jésus qui viens à Noël, merci de m’aider à entendre que dans ma vie aussi rien n’est impossible pour toi.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Debout, resplendis” interprété par la communauté de l’ Emmanuel.
Debout, resplendis, car voici ta lumière
Et sur toi la gloire du Seigneur
Debout, resplendis, car voici ta lumière
Et sur toi la gloire du Seigneur
Lève les yeux et regarde au loin
Que ton cœur tressaille d'allégresse
Voici tes fils qui reviennent vers toi
Et tes filles portées sur la hanche
Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu
Toutes les nations marcheront vers ta lumière
Et les rois à ta clarté naissante
Toutes les nations marcheront vers ta lumière
Et les rois à ta clarté naissante
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront
Les trésors des mers afflueront vers toi
Ils viendront d'Epha, de Saba, de Qédar
Faisant monter vers Dieu la louangeJérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu
Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu
Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu
La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre de l’évangile selon saint Luc.
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet. Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je contemple Elisabeth et Zacharie, un couple irréprochable, qui n’a pas eu d’enfant. Je ressens sa détresse, aggravée par les jugements des hommes. J’y associe les personnes ou les couples que je connais, et qui vivent une situation similaire. J’entends leur supplication et y joins ma prière.
2. “J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.” “Tu seras dans la joie et l’allégresse” dit l’ange. "Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi” pense joyeusement Elisabeth. Je reste un instant dans l’écho de la joie de ce texte. Quelles nouvelles de joie puis-je déceler autour de moi ? Qu’est ce qui me revient de ce que le Seigneur a fait pour moi ?
J’écoute à nouveau ce passage en étant attentif à tout ce qui se joue dans le cœur de Zacharie, et au chemin de consentement qui s’y produit.
En me plaçant auprès d’Elisabeth et de Zacharie, je m’adresse au Seigneur pour lui confier les situations où j’ai besoin de plus croire en lui et en son action concrète.
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent ;
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa descendance, à jamais.
Au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, amen