Aujourd'hui nous sommes le samedi 19 novembre, dans la 33ème semaine du temps ordinaire.

En ce jour du temps ordinaire, je me tiens sous le regard de Dieu. Je me dispose intérieurement à écouter sa parole. Je lui demande d’être mon appui, ma forteresse.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le chœur de l’abbaye de Keur Moussa au Sénégal nous accompagne avec Nous avons une ville forte.

La lecture de ce jour est tirée du psaume 143

Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
« Béni soit le Seigneur, mon rocher ! ». Le psalmiste bénit le Seigneur en l’appelant « mon rocher ». Je peux entendre dans ces mots la force de l’image : la solidité, la fermeté, la protection, qu’évoque le rocher. Mais aussi, la force de la relation : le psalmiste dit que le Seigneur est « SON » rocher, il n’est pas un rocher parmi d’autres, mais celui qu’il a reconnu comme tel, qu’il a choisi. Et moi, pour quoi puis-je bénir Dieu ? Quelle image dit ce qu’il est pour moi ?

2
La suite du psaume parle de combat. Le psalmiste évoque la présence du Seigneur comme essentielle pour vivre ce combat avec assurance et confiance. Je peux nommer les combats de ma vie, les confier au Seigneur, les vivre avec lui.

3
« Pour toi je chanterai, je jouerai sur la harpe ». La vie du psalmiste est traversée par des combats, mais rien n’entrave sa louange car le Seigneur est son rocher, sa forteresse, son bouclier. Avec lui, je peux me laisser entrainer dans ce mouvement de louange, qui chante la gloire de Dieu.

J’écoute à nouveau ce psaume, en laissant résonner les mots, les images qui me parlent de l’action de Dieu dans la vie des hommes.

A la fin de ma prière, je me tourne vers le Seigneur qui est ma force et mon soutien, vers le Seigneur qui me sauve. Et dans un mouvement de reconnaissance et d’amour, je me confie à sa grâce.

Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen