Aujourd'hui nous sommes le samedi 19 août.

Pour me mettre en présence de Dieu, je fais sur mon corps, ou bien j’intériorise profondément, le signe de la croix. Tout mon être s’associe au Christ sauveur. Je suis en communion avec tous les baptisés. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Le groupe Exo chante Je servirai le Seigneur.

La lecture de ce jour est tirée du livre de Josué, au chapitre 24. Il s’agit d’une page grandiose, déconcertante comme peuvent l’être de vieux récits bibliques. Nous en lisons une version légèrement raccourcie.

En ces jours-là, Josué avait réuni toutes les tribus d’Israël, et il leur disait : « Maintenant craignez le Seigneur ; servez-le dans l’intégrité et la fidélité. Écartez les dieux que vos pères ont servis au-delà de l’Euphrate et en Égypte ; servez le Seigneur. S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. […] Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » Le peuple répondit : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage. […] Nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. » Alors Josué dit au peuple : « Vous ne pouvez pas servir le Seigneur, car il est un Dieu saint, il est un Dieu jaloux, qui ne pardonnera ni vos révoltes ni vos péchés. Si vous abandonnez le Seigneur pour servir les dieux étrangers, il se retournera contre vous […], lui qui vous a fait tant de bien. » Le peuple répondit à Josué : « Mais si ! Nous voulons servir le Seigneur. » […] Josué reprit : « Alors, enlevez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers le Seigneur, le Dieu d’Israël. » Le peuple répondit à Josué : « C’est le Seigneur notre Dieu que nous voulons servir, c’est à sa voix que nous voulons obéir. » En ce jour-là, Josué conclut une Alliance pour le peuple. […] Il inscrivit tout cela dans le livre de la loi de Dieu. Il prit une grande pierre et la dressa dans le sanctuaire du Seigneur. Il dit à tout le peuple : « Voici une pierre qui servira de témoin contre nous. » […] Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans la part de territoire qui était son héritage. Après ces événements, Josué […] mourut à l’âge de cent dix ans.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
J’imagine la scène : le peuple d’Israël est arrivé en Terre promise. Josué, successeur de Moïse, lui demande une solennelle profession de foi. Je contemple cet engagement unanime. Ne ressemble-t-il pas, en somme, au Credo que nous confessons chaque dimanche en Église ? Hier et aujourd’hui, l’humanité unie dans un vibrant « Amen »… Qu’est-ce que cela m’inspire ?

Point 2
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. » Adressée à tous, cette question me renvoie à ma liberté. Je fais mémoire de mes engagements de jeunesse, profession de foi, confirmation, autres engagements publics. Aujourd’hui, qui est le Dieu que je veux servir ? Je le regarde, et je me prononce devant lui.

Point 3
« Il est un Dieu jaloux, il ne pardonnera pas… » Josué pousse le peuple à y réfléchir à deux fois : mesures-tu à quoi tu t’engages ? Certes, Dieu pardonne – il l’a prouvé sur la croix – mais, cela n’ôte rien au sérieux de l’engagement. Quels sont les « autres dieux » qu’il m’arrive de servir ? J’en parle avec le Seigneur.

Je réécoute ce récit du livre de Josué.

Et sans peur, parce qu’il m’y invite, je me tiens devant le Dieu Très-Haut pour lui parler. J’adresse à mon Créateur et Sauveur les mots qui me viennent en cette fin de prière : mots d’offrande, de louange, de supplication.

Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal. Amen.