Aujourd'hui nous sommes le mercredi 19 février.

Dans le passage que nous allons méditer aujourd'hui, Jésus nous invite à recouvrer la vue. Je me centre sur ma vision intérieure, celle qui procède de mon coeur. Je ferme les yeux et je respire calmement. Je me représente le Seigneur, il m’attend … je me présente à lui et je lui demande de m’ouvrir à sa présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Souffle imprévisible” de Laurent Grzybowski, pour que l’Esprit ouvre les yeux de nos coeurs.

Souffle imprévisible, Esprit de Dieu
Vent qui fait revivre, Esprit de Dieu
Souffle de tempête, Esprit de Dieu
Ouvre nos fenêtres, Esprit de Dieu

Esprit de vérité
Brise du Seigneur
Esprit de liberté
Passe dans nos cœurs

Flamme sur le monde, Esprit de Dieu
Feu qui chasse l'ombre, Esprit de Dieu
Flamme de lumière, Esprit de Dieu
Viens dans nos ténèbres, Esprit de Dieu

Fleuves des eaux vives, Esprit de Dieu
Chant de l'autre rive, Esprit de Dieu
Fleuve au long voyage, Esprit de Dieu
Porte-nous au large, Esprit de Dieu

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 de l’évangile selon Saint Marc.

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple les lieux où Jésus et ses disciples arrivent… Le petit port de pêche de Bethsaïde, ses maisons, ses barques… Je prends le temps d’imaginer en détail les maisons, le grand lac, le temps qu’il fait ce jour-là… Je regarde s’avancer des gens qui guident un aveugle jusqu’au groupe des disciples avec Jésus et je les écoute supplier Jésus de le toucher.

2. “ Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village”. Jésus l’emmène à l’écart. Il respecte son intimité. D’ailleurs les gestes qu’il pose sont de l’ordre de l’intime. Que me dit cette intimité avec le Christ ? Est-ce que je l’ai déjà vécue ? Si oui, je fais mémoire de ce moment. Si non, quand et pourquoi la désirer ?

3. Jésus lui redonne la vue. Cette fois encore, de quelle vue s’agit-il ? La guérison n’est pas immédiate, dans un premier temps sa vue n’est pas très claire. De quels aveuglements Jésus pourrait-il me guérir moi aussi ? Après ce moment d’intimité où je me suis laissé dévoiler en profondeur, quelle grâce peut-il m’accorder ?

J’écoute à nouveau le texte. Je me mets à la place de l’aveugle et je vis cette relation d’intimité avec Jésus.

Au terme de cette prière, je laisse monter une parole, une réponse à ce qui m’a touché ou je rends grâce. Je lui adresse ces mots comme un ami parle à son ami.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.