Aujourd'hui nous sommes le samedi 18 juin de la 11° semaine du temps ordinaire.
En union avec beaucoup d’autres priants, je me prépare à cette rencontre importante avec le Seigneur. Je fais silence en moi et demande d’être disponible à accueillir la Parole donnée aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Le Chœur de Crimée chante le Réjouis-toi des Vêpres de Rachmaninov : Réjouis-toi Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec toi.
La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Matthieu au chapitre 6
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Ce passage vient du grand Discours sur la montagne. Jésus y enseigne ses disciples. Je regarde la scène : Jésus entouré d’un groupe d’hommes et de femmes très divers. Je contemple Jésus, ceux qui l’écoutent si attentivement. Pourquoi sont-ils là ? A mon tour, je me joins à eux.
2
« Ne vous souciez pas pour votre vie » dit Jésus à deux reprises. « Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin ». Réflexion étonnante pour des personnes habituées à travailler pour faire vivre leur famille ! Que veut dire Jésus ? Que veut-il me dire ? Un instant je médite cela. « Ne vous souciez pas pour votre vie ».
3
« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice ». Le royaume dont parle Jésus n’est pas seulement un royaume temporel. Jésus ne dédaigne pas les responsabilités humaines, mais il alerte sur le sens de notre vie, de notre action. Qu’est-ce que je cherche en vérité ? Quelle est la quête de ma vie ?
Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau ce passage. Je peux m’arrêter en particulier sur la manière d’agir de Dieu, son attention à tout être, toute créature et sa bienveillance spéciale pour l’être humain.
Invitation à une prière personnelle
Pour terminer ce temps privilégié avec le Seigneur, je recueille ce qui m’a touché et je lui en parle, dans une conversation toute simple. Je peux aussi lui demander de m’éclairer sur ce royaume à chercher en priorité, ou sur mon désir profond de vie et d’action que je ne sais pas exprimer.
Prière de Charles de Foucauld
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.