Alléluia ! Aujourd'hui nous sommes le 18 avril, le lundi de l’octave de Pâques.
L’Église nous invite à vivre toute cette semaine l’octave de Pâques comme un long dimanche. Une semaine pour raviver le souvenir de l’évènement pascal, et pour nous rappeler que la Résurrection est au cœur de notre foi. Je me prépare en silence et je demande au Seigneur la grâce d’accueillir par mon cœur et mon intelligence cette incroyable nouvelle de la Résurrection
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Christophe Sperissen chante Au grand matin.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 28 de l’Évangile selon Saint Matthieu
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

Textes liturgiques © AELF, Paris



1
Après avoir constaté que le tombeau est vide, les deux femmes éprouvent « crainte et joie ». Je les contemple courir sur le chemin du sépulcre à la ville. J’imagine leur attitude, je regarde leur visage, leurs expressions, où se lisent à la fois la joie et la crainte, leur soif d’espérance.

2
Les femmes rencontrent Jésus ressuscité sur leur route. Après sa salutation, ses premiers mots sont : « soyez sans crainte ! » Cette crainte n’est pas la crainte de Dieu, qui s’exprime par un respect immense, mais la crainte qui paralyse comme la peur. Je suis moi aussi traversé par de telles peurs : C’est à moi que Jésus dit : « Sois sans crainte ! » Confiant, je lui offre mes peurs pour qu’il m’en délivre.

3
Dès le matin de Pâques, les grands prêtres cherchent à nier la Résurrection. Aujourd’hui encore on peut entendre des explications qui nient ou spiritualisent cet événement fondateur sans laquelle notre foi est vaine. En contemplant le monde, qu’est-ce qui me semble s’opposer encore aujourd’hui à ce matin de Pâques ?

Introduction à la deuxième écoute
J’écoute une nouvelle fois cet évangile, et je me laisse pleinement toucher par l’émotion des disciples à la découverte du tombeau vide et la rencontre du Ressuscité.

Invitation à une prière personnelle
Notre Père, comme Ton Fils nous y invite, je commence cette semaine en ne gardant que la joie, et je rends grâce ! Je Te demande de me faire entrer toujours plus, au cours de cette octave de Pâques dans le mystère et la célébration de la Résurrection.

Prière finale
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen