Aujourd'hui nous sommes le samedi 18 mars. L’Église catholique propose qu’il soit fait mémoire, si l’on veut, de Saint Cyrille.

Avec un beau geste qui nous met en communion avec tant de chrétiens nous entrons en prière, Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons un chant du monastère orthodoxe de Sainte Elisabeth de Minsk.

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile de Luc, au chapitre 18.

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Le publicain se tenait à distance… » Je commence par regarder cet homme, son humilité. J’imagine ses sentiments : une contrition, une honte mêlée à la joie de se savoir aimé de Dieu, malgré tout. Et je peux rentrer en moi-même : une telle contrition, en ai-je l’expérience ? J’en parle au Seigneur.

Point 2
« Quand ce dernier rejoignit sa maison, il était devenu un homme juste. » Ainsi, après un passage au Temple pour une authentique prière, cet homme ne sera plus le même. Jésus nous le promet : présentez-vous en vérité devant Dieu, et vous ne serez plus le même ! A moi de jouer. Je me présente humblement devant Dieu.

Point 3
Reste le pharisien : il se flatte lui-même, mais surtout il méprise des gens : les « voleurs, injustes, adultères… » Cela peut me suggérer un petit examen personnel : n’y aurait-il pas des gens, des catégories de gens, pour lesquels j’aurais du mépris ? des gens que j’ai vite fait de juger… Devant Dieu, je tâche d’en sauver quelques-uns ; je les libère de mon jugement et je prie pour eux.

L’évangile nous est relu une deuxième fois.

Je conclus ma prière en parlant au Seigneur. Je peux à nouveau lui confier des gens, le prier pour l’Eglise. Je lui parle avec confiance.

Et en ce samedi nous nous confions à l’intercession de la Vierge Marie : Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Réjouis-toi Marie comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre les femmes
Et Jésus ton enfant est béni.
Sainte Marie mère de Dieu
Prie pour nous pécheurs
Maintenant et à l'heure de la mort.