Aujourd'hui nous sommes le mercredi 17 mai de la 6ème Semaine du Temps Pascal.
Au cœur de l’agitation de ma semaine, des tumultes du monde, je choisis Seigneur de me tourner vers toi. En prenant deux lentes respirations, je calme les mouvements intérieurs et extérieurs. Me voici Seigneur, je viens à ta rencontre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La communauté de Taizé chante Voici Dieu qui vient à mon secours.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 17 des actes des apôtres
En ces jours-là, ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu’à Athènes. Puis ils s’en retournèrent, porteurs d’un message, avec l’ordre, pour Silas et Timothée, de rejoindre Paul le plus tôt possible. Alors Paul, debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours : « Athéniens, je peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux. En effet, en me promenant et en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu.” Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas des sanctuaires faits de main d’homme ; il n’est pas non plus servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le nécessaire. À partir d’un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant les moments de leur histoire et les limites de leur habitat ; Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous. Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi l’ont également dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa descendance. Si donc, nous sommes de la descendance de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité est pareille à une statue d’or, d’argent ou de pierre sculptée par l’art et l’imagination de l’homme. Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout. En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela, quand il l’a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d’entre les morts. » Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, et les autres déclarèrent : « Là-dessus nous t’écouterons une autre fois. » C’est ainsi que Paul, se retirant du milieu d’eux, s’en alla. Cependant quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denys, membre de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, ainsi que d’autres avec eux. Après cela, Paul s’éloigna d’Athènes et se rendit à Corinthe.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Je prends place dans l’aéropage pour écouter l’apôtre Paul, qu’est ce qui me marque ? Son audace, la force de sa foi ? Ses paroles ? « Dieu a fait les hommes pour habiter la terre, pour chercher Dieu car il est proche de nous, en lui nous avons la vie, l’être, le mouvement » Je laisse ces paroles pénétrer en moi.
Point 2
Les hommes cherchent Dieu, le Dieu qui donne vie et non une idole. Je présente à Dieu mes proches, mes amis qui cherchent un sens à leur vie, je confie particulièrement ceux qui désespèrent. Et moi, ai-je choisi de vivre pleinement la vie qui m’est donnée ?
Point 3
L’annonce de la vie, la mort et la résurrection du Christ divise l’assemblée, certains se moquent, d’autres ne veulent pas entendre ce message, d’autres s’attachent à suivre Paul. Et moi, quel message est- que je garde de la résurrection ? Ce message me met-il en communion avec mes frères et soeurs ?
Écoutons à nouveau ce discours de Paul en étant attentifs à la manière dont il s’adresse aux grecs en respectant leur culture.
Dans ce temps de pâques, je m’adresse au Christ ressuscité, je lui confie ce qui m’a habité dans la prière. Je lui demande l’audace de savoir annoncer la bonne nouvelle de la résurrection dans un langage audible pour mon interlocuteur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen