Pendant l’Avent, Prie en Chemin nous propose de faire le travail intérieur qui nous permet d’accueillir la paix qui vient de Dieu.

Aujourd'hui, nous sommes le mardi 16 décembre, de la 3ème semaine de l’Avent.

Au début de ce temps de prière, je prends le temps de m’arrêter et de faire taire mes préoccupations pour me tourner vers Dieu. Je lui demande sa grâce, son aide, pour me rendre vraiment disponible à sa Parole durant le temps de prière que j’ai choisi de vivre avec Lui maintenant.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Hosanna al Hijo de David,” interprété par Lourdes Montgomery Flor et Canto Tercera.

R/ Hosanna! ¡Hosanna al Hijo de David!
Hosanna! ¡Hosanna al Hijo de David!

1. Bendito el que viene en nombre del Señor,
Bendito el Rey de Israel!

2. Con ramos de olivo los hijos de Israel
Clamaban ¡Hosanna al Señor!

3. Con mantos vestían el paso del Señor,
Gritando: ¡Hosanna al Señor!

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 21 de l’Evangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Jésus enseigne dans le temple et les autorités locales le mettent à l’épreuve publiquement. Mais il ne recule pas et ose leur dire : “Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.” J’imagine la scène et les sentiments des auditeurs.

2. Un fils qui dit oui et ne fait pas… Un fils qui dit non mais réfléchit puis fait quand même la volonté du père… Les auditeurs de Jésus ont compris l’histoire racontée, mais ne font pas le lien avec leur vie. Et moi, qu’est-ce que j’ai refusé à Dieu, auquel je peux réfléchir de nouveau ?

3. Cet évangile nous rappelle que faire la volonté de Dieu, c’est d’abord croire en sa Parole. Croire est un don reçu, mais également un acte à poser. Y-a-t-il des paroles de la Bible ou des prophètes qui me reviennent, auxquelles je crois ? Je peux demander la grâce d’oser un acte de foi en la Parole de Dieu, rien qu’aujourd’hui.

J’écoute à nouveau le passage en cherchant à sentir ce qui me touche.

A la fin de ce temps de prière, je dis à Jésus ce qui m’habite aujourd’hui. Je lui dépose ce que j’ai vécu, et je lui dis ce que je désire lui dire. Peut-être que j’ai une réponse à lui donner alors qu’il m’envoie à sa vigne pour aujourd’hui ?

Comme des enfants confiants en leur père, nous terminons avec les mots de Charles de Foucauld qui s’abandonne à la volonté du Père :

Mon Père,
Je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen