Aujourd'hui nous sommes le mercredi 16 août.
L’invitation de ce jour, dans l’évangile, est une invitation à la fraternité, à pratiquer la correction fraternelle et à prier ensemble, entre frères et sœurs. Dès à présent, je me mets en communion avec l’Eglise en me présentant à Dieu. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
La communauté de l’Emmanuel nous introduit à la prière avec Pour l’amour de mes frères.
La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Matthieu, au chapitre 18.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches… » Jésus emploie rarement le mot frère. Or précisément, il l’applique ici à une personne qui m’aurait fait du tort. Notons cela. Quelqu’un t’a fait du tort ? Vite, rappelle-toi qu’il est ton frère, et traite-le comme tel ; parle-lui. Voilà qui me ramène à mes propres relations. Suis-je en paix avec mes proches, mes voisins, mes amis ? J’y réfléchis avec le Seigneur.
Point 2
« S’il refuse de t’écouter, dis-le à l’assemblée de l’Eglise. » En tout et pour tout, Jésus n’emploie que deux fois le mot « Eglise », et l’une des deux est celle-là, dans un contexte de correction fraternelle. L’Eglise serait-elle vouée à cela, à la réconciliation des personnes, à la réintégration des pécheurs ? Je prie pour l’Eglise, pour ma paroisse, pour la communauté à laquelle j’appartiens. Sommes-nous un lieu d’entente et de réconciliation ?
Point 3
« Si deux d’entre vous se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père. » C’est une affirmation stupéfiante. Dès que des personnes s’accordent sur une prière ajustée, elle sera exaucée. Alors je réfléchis : quel cœur mettons-nous à prier ensemble, en famille, en couple, en communauté ? Quelles sont les intentions que nous portons ?
J’écoute à nouveau cette page d’évangile, invitation de Jésus à la vie fraternelle.
Je termine ce temps de prière en m’adressant au Seigneur : je peux le remercier, lui demander de l’aide, lui confier des intentions, lui présenter des personnes.
La prière « fraternelle » par excellence étant sûrement le « Notre Père », je reprends les mots de Jésus : Avec toute l’Eglise, je dis :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal. Amen.