Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 15 août et nous fêtons la solennité de l'Assomption de la vierge Marie.

Je m'installe confortablement et je me prépare à vivre ce temps de prière. En ce jour où nous commémorons le moment où Marie a été élevée, corps et âme, pour être avec son fils au ciel, nous demandons la grâce, par son intercession, d’avoir la disponibilité et la foi qu’elle nous a montrée. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Ave Maria” de Glorious, chanté par les petits chanteurs de saint Thomas d'Aquin.

Je te salue Marie comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie Marie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit, de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, oh prie pour nous, pauvres pécheurs, dès maintenant et jusqu'à l'heure de notre mort. Amen.
Ave Maria, Ave Maria, Ave Maria (bis)

La lecture de ce jour est tirée du 1er chapitre de l’Evangile selon saint Luc.

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. «Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.» Je contemple Marie, sur la route, qui voyage vers sa cousine enceinte. Je m’imagine sur la route à côté d’elle, elle qui porte la nouvelle choquante de sa propre grossesse. Comment se sent-elle ? Comment est-ce que je me sens, si proche de la mère du Christ Jésus ?

2. Je contemple le moment où Élisabeth rencontre Marie et sent son enfant tressaillir avec joie. Je regarde la réaction d’Elisabeth et puis Marie qui s’exclame : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! » Je regarde l’amour et la joie entre ces deux femmes et mères.

3. En ce jour de l'Assomption, je pense à la fin de la vie terrestre de Marie. J’imagine une scène où Marie s’endort, entourée par les disciples de Jésus. Je vois Jésus qui arrive au milieu d’eux, qui prend les mains de sa mère et qui parle avec elle. Comment Jésus regarde-t-il sa mère ? Quel est l’échange entre eux ?

J’entends de nouveau ce récit et je fais attention aux verbes, en particulier ceux qui évoquent un mouvement.

En cette fête, je peux me tourner vers Marie Notre Dame, elle qui sait si bien accueillir l’Esprit-Saint, dire oui à Dieu et accepter de traverser l’angoisse sans perdre la capacité à rendre grâce ! Qu’elle m’inspire ce que je peux faire pour davantage servir le Seigneur.

Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi,
Tu es bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de ton sein, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen