Aujourd'hui nous sommes le jeudi 15 août et nous fêtons l’assomption de la vierge Marie.
Aujourd’hui, nous fêtons l’assomption de Marie. Très tôt l’Eglise a célébré la « dormition » de Marie ; mystérieux endormissement de Notre Dame et sa montée au ciel auprès de Dieu. Cette fête a pris ensuite une dimension historique au 17ème siècle avec le roi Louis XIII, et c’est aussi le 15 août 1534 qu’à Montmartre, qu’une poignée d’amis fonda la compagnie de Jésus. Aujourd’hui encore avec Marie nous nous mettons sous la protection de Dieu : Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.
Les moniales de l’abbaye de Pradines chantent Quelle est celle-ci qui monte.
Quelle est celle-ci qui monte
À l'orient des cieux nouveaux,
Comme une aube sur le monde,
Comme une joie pour son Dieu,
Femme baptisée dans le feu
Et le souffle d'en haut ?
Nul n'a vu passer les anges
Qui l'ont prise à notre nuit
Mais leur hymne de louange
Nous dit ton nom, ô Marie,
Femme que son Fils a bénie
Et qui monte vers lui.
L'ombre maintenant rayonne
Des clartés du Paradis,
Tu achèves ton exode
Sous le soleil de l'été,
Femme dont le cœur a gardé
La Parole de vie.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 11 du livre de l’apocalypse.
Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire. Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance. Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône, et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
L’Apocalypse ouvre une fenêtre dans le ciel et nous dévoile une femme. Je contemple en imagination ce que dit le texte : le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds, une couronne d’étoiles. Autant de signes cosmiques qui ouvrent à la totalité de l’espace et du temps. La femme est enceinte et en train de donner la vie.
Point 2
Choc des signes, le dragon s’oppose en tout à la majesté sereine de la femme, couleur de sang, multiplicité des têtes et des couronnes, le combat s’engage entre le désir de pouvoir et la vie qui veut grandir. Qu’est ce que cela me dit pour moi aujourd’hui, quels sont mes combats pour la vie ?
Point 3
Chacun est à sa place, le dragon vaincu, Le Christ à la droite de Dieu et Notre Dame montée elle aussi auprès de Dieu. Elle intercède pour nous auprès de Dieu et du Christ. Nous pouvons confier à Marie notre pays avec toutes les turbulences qu’il traverse pour qu’elle intercède pour nous.
Lors de la deuxième écoute de ce texte, je me laisse conduire à la contemplation de ce sanctuaire du ciel, où Dieu proclame « voici le salut, la puissance et la gloire de Dieu et le règne du Christ ».
Je prends place à côté de Marie, comme un enfant auprès de sa mère et avec elle je garde en mon cœur ce qui a été important dans les jours passés, ce qui a été douloureux ou joyeux, ce qui m’a porté vers Dieu ou ce qui m’en a éloigné.
Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen