Vendredi 15 avril

Évangile du jour : Jn 19, 25-30

J’ai soif

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Vendredi 15 avril

Évangile du jour : Jn 19, 25-30

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Aujourd’hui, la liturgie nous invite à passer du temps avec Jésus crucifié. Je demande à Jésus qu’il m’accepte au pied de la Croix avec sa Mère, les deux Marie et son disciple bien aimé. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La Maîtrise de la Perverie de Nantes chante le Stabat Mater de Zoltán Kodály.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 19 de l’Évangile selon Saint Jean.

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

Textes liturgiques © AELF, Paris



1
Jésus est crucifié. Le disciple qu’il aime, sa mère et quelques femmes dont Marie Madeleine sont au pied de la croix. Tous regardent Jésus. Le texte nous dit que Jésus les voit. Je me concentre sur ces personnes. J’entre dans ces échanges de regards, dans tout ce dont ils sont porteurs.

2

Jésus s’adresse à Marie : « femme, voici ton fils ». J’entends comment Jésus dit ces mots. Que signifient-ils à Marie ? Comment Marie réagit-elle ? J’entends aussi la parole adressée au disciple : « Voici ta mère ». Avec Jean, j’apprends à prendre Marie pour mère. Je la réconforte, la prend dans mes bras, je la soutiens.

3
Jésus a tout donné. Il a donné tout ce qu’il a et tout ce qu’il est. Il vient aussi de nous donner sa famille et ses amis. Il peut maintenant partir. « Tout est accompli » dit-il. Avec Jean et Marie, je demeure silencieusement aux pieds de Jésus. Autant que possible, je demeure là, présent à ce Dieu qui souffre et meurt.

Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau ce passage concentrant mon attention sur Jésus, son regard, le son de sa voix.

Invitation à une prière personnelle
À la fin de ce temps de prière, je reste dans le silence, face au Christ mort en croix. Avec celles et ceux qui sont au pied de la croix, je peux laisser ma tristesse déborder. C’est désormais le temps du silence. Dieu est mort. Je le contemple simplement.

Musiques

Stabat Mater de Zoltán Kodály interprété par Maîtrise de la Perverie de Nantes
«Les plus beaux choeurs sacrés vol. 2» © ADF-Bayard Musique Voir le site de ADF-Bayard Musique

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