Aujourd'hui nous sommes le samedi 15 février, et nous fêtons Saint Claude La Colombière, jésuite du 17ème siècle qui a encouragé la dévotion au cœur de Jésus.

Me voici, Seigneur. J’arrête mes occupations pour te faire un peu plus de place dans ma vie. Viens m’habiter et me remplir de Ton Esprit, pour que je puisse mieux te connaître, t’aimer davantage et te suivre de plus près. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant Aimer c’est tout donner, par l’Ensemble vocal Resurrexit : un chant qui invite à imiter le Christ dont le cœur est passionné d’amour pour chacun.

R.Aimer c’est tout donner, aimer c’est tout donner,
Aimer c’est tout donner et se donner soi-même

1. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
Si je n’ai pas l’Amour, je suis comme l’airain qui sonne
Ou la cymbale qui retentit.

2. Si je prophétisais et connaissais tous les mystères,
Si j’avais la foi à transporter les montagnes
Sans l’amour je ne suis rien

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 de l’Évangile selon Saint Marc.

En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « J’ai de la compassion pour cette foule », dit le Seigneur. Uni à ce regard, je contemple les foules de ce monde, toutes les personnes qui ont besoin de pain et d’une parole de vie qui rassasie. Je les confie aux Seigneur et lui demande son aide.

2. Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » J’écoute cette parole de Jésus comme s’il me l’adressait, là, aujourd'hui. Quels sont mes dons, mes biens, qu’est ce que je peux mettre à son service?

3. Jésus donnait les pains rompus à ses disciples, pour qu’ils les distribuent eux-mêmes à la foule. Jésus m’invite à participer à son désir de rassembler, de nourrir. Que veux-tu que je fasse, Seigneur ? Comment puis-je t’aider, dans ma vie concrète, à construire ton Royaume ? J’ose interroger Dieu.

J’écoute à nouveau le récit, en participant de la joie de cette foule rassasiée par le pain de Dieu.

« L’amour », dit Saint Ignace, « doit se mettre dans les actes, plus que dans les paroles. » À la fin de ma prière, je prends note d’un geste d’amour concret que je peux faire envers quelqu’un dans les jours qui viennent.

Notre Père qui est aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ta volonté soit faite sur la terre,
Donne nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses
Comme nous pardonne aussi à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre nous du mal, amen.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen.