Aujourd'hui nous sommes le mercredi 15 février et nous fêtons Saint Claude la Colombière

Saint Claude, un jésuite du XVIIe siècle, a donné sa vie pour annoncer l’amour de Dieu à travers le sacré-cœur de Jésus. Au début de cette prière, je demande au Christ de mieux connaître son amour pour en vivre et pour l’annoncer. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Christophe Sperissen chante Coeur sacré, merveille de l’amour.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 de l’évangile selon saint Marc.

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
“Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village” On voudrait que l’action de Jésus soit immédiate mais Jésus s’occupe personnellement de cet aveugle. Il l'emmène à l’écart, il le touche, il collabore avec lui en l’interrogeant… Je regarde Jésus prendre l’aveugle par la main et aller avec lui “ hors du village”.

Point 2
Et puis il y a cette guérison par étape… jusqu'à ce que l’aveugle voit clairement, “avec netteté”. Quel sens cela a-t-il ? Est-ce que j’identifie dans ma vie des choses que je vois de façon floue? Je peux demander au Seigneur de les distinguer avec netteté.

Point 3
Jésus soigne physiquement cet homme : avec ses doigts, il met de la salive sur les yeux, puis il lui impose les mains. Mais il ne “met pas la main” sur sa personne. Au contraire, une fois guéri, il le renvoie chez lui. A mon tour, je confie ma personne aux mains du Seigneur en toute confiance.

En écoutant de nouveau l’évangile, je fais attention à la manière dont cet homme qu’on amène passivement devient progressivement un acteur de sa guérison.

Jésus s’intéresse aux détresses des hommes, il s’intéresse à mes malheurs, mais il ne répond pas automatiquement, il ne répond pas toujours comme je l’aurai voulu. Aujourd’hui, je confie mes intentions au Seigneur en lui demandant de savoir quelle part du travail il attend de moi, que dois-je faire pour que ces situations changent ?

Je prie avec les mots de Claude la Colombière :
Jésus, tu es le seul et le véritable Ami.
Tu prends part à mes maux, tu t’en charges,
tu as le secret de me les tourner en bien.
Je te trouve toujours et en tout lieu ; tu ne t’éloignes jamais.
Tu m’écoutes avec bonté lorsque je te raconte mes découragements
et tu ne manques jamais de les adoucir.
Tu ne t’ennuies jamais de m’entendre.
Tu supportes mes défauts avec une patience admirable.
Ô Jésus, accorde-moi de vouloir revenir vers toi
afin que je sois tout à toi, pour le temps et pour l’éternité. »